Revenu garanti pour tous : quand la réalité devance l'utopie - commentaires

Revenu garanti pour tous : quand la réalité devance l'utopie

Comme dit en 1995, le Smic, c'est rien, moins que le Smic c'est moins que rien. Oui, la question du montant est absolument décisive et les propositions évoquées ne sont pas très nettes à ce sujet.
D'autre part, ce qui a lieu dans la réalité, c'est la chasse aux pauvres, au nom de la morale du travail. Ici et maintenant, le changement qu'a annoncé Hollande, c'est que ce sont les collectivités territoriales qui auront à mettre ne oeuvre la rigueur. Ainsi, en Ariège, le conseil général socialiste supprime le RSA à des centaines de personnes, et le revendique

Revenu garanti pour tous : quand la réalité devance l'utopie

Il n'y aura pas d'avenir sans revenu universel. La seule question, c'est combien.

Revenu garanti pour tous : quand la réalité devance l'utopie

Passionnant cet article et votre réponse-témoignage.
Et puis, même sans parler de l'aspect « revenu », comme je trouverai intéressant d'écouter les expériences, projets, problèmes rencontrés par d'autres, et exposés sur le mode de la franchise et du partage.
Je suis preneur si d'autres expérience de ce type existe.

Revenu garanti pour tous : quand la réalité devance l'utopie

S'il est incontestable qu'il faut en étudier le montant et le financement, ce qui ressort bien de l'étude, il est non moins incontestable que l'attribution d'un tel revenu permet de réintroduire certains bénéficiaires dans le circuit commercial... d'où un coup d'arrêt au cercle vicieux :

« pas de moyens d'acheter = pas d'achat ==> de moins en moins de revenus issu du commerce qui périclite réduisant le nombre de ceux ayant les moyens d'acheter et ainsi de suite ! ».

Revenu garanti pour tous : quand la réalité devance l'utopie

Le premier film ayant pour thème un concept d'avenir qui nous concerne tous : le revenu de base inconditionnel pour tous.

http://vilistia.com/?p=6527

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Pourquoi travailler moins serait-il un critère d'échec ?
On pourrait tout aussi bien considérer cela comme un critère de succès.
Le travail n'est pas un but en soi, mais un moyen d'obtenir les moyens de réaliser d'autres objectifs (des projets personnels ou simplement de vivre heureux).
Si au final l'objectif réel est réalisé, qu'importe que ce soit passé par le travail ou autrement ?
Exemple - Je suis un artisan et je veux faire des belles tables. Ça prend beaucoup de temps et je ne peux pas les vendre assez cher, alors je vais travailler chez un patron ou faire des trucs plus rentables car « il faut bien de l'argent pour vivre ».
Avec un revenu garanti - un revenu réel, suffisant, pas juste assez pour ne pas mourir de faim - je fais mes jolies tables et je les vends au fur et à mesure, sans avoir un objectif impératif de rentabilité.
Comme mes voisins deviennent solvables aussi, je peux vendre à un prix plus proche du travail artisanal réalisé.
Je peux aussi vendre moins cher car de toute façon, j'ai mon revenu garanti.
On peut aussi aller bien plus loin :
– avec mon revenu garanti, je n'ai plus besoin de les vendre mes tables. Je les donne. Et je prends d'autres choses utiles ou agréables données par d'autres...

Et qui va nettoyer les rues si on ne fait que des choses « plaisantes » ?
Et bien, il faudra penser à un partage des tâches jugées utiles pour la collectivité. Par exemple, chacun devra participer aux travaux collectifs un jour par semaine...

Tout cela demande de réorganiser complètement notre vie personnelle et collective. Voilà un projet bien plus intéressant que maintenir l'existant « parce qu'on ne peut rien faire d'autre »...

Revenu garanti pour tous : quand la réalité devance l'utopie

Bravo de faire l'évaluation des experimentations concretes de séparation du revenu et du travail à travers le monde.
Un germe dejà en France ?
Debut des années 1990, j'écoutais Yoland Bresson (AIRE déjà), René Passet, Jacques Robin..parler du revenu inconditionnel en réponse à une nouvelle révolution technologique en oeuvre plus destructrice que créatrice de nouveaux emplois. J'étais alors au CESTA , centre d'étude des systemes et technologies avancées-ministere de la recherche, rue Descarte Paris, je me sentais concerné, et je me remet à l'économie en dehors de mon travail pour essayer de comprendre !(these à la Sorbonne en 1999 devant Rene Passet).
Pratricien d'abord , je comprend que le probleme du RIE est plus culturel que financier :
j'initie alors à Lyon avec 10 amis d'horizons socio professionels les plus divers l'université citoyenne du temps choisi , un outil pour partager le travail à mi temps grace au cheque de temps choisi de 400€/mois.(le meme pour tous , de l'argent passif transformé en argent actif sans impôt en plus)
Une fois par mois jaqueline, Anne marie, Guillaume ....se retrouvent au cinema lumiere à Lyon où siege notre université UCTC, échangent des savoirs entre eux sur leur projet personnel de temps choisi, et touchent leur cheque du mois 400€ de salarié à mi temps de l'UTC !
les projets de temps choisi de 1992 à 1996 à Lyon , puis de 1996 à 1999 à Perouge en Italie .....pour jaqueline (avocate) jouer avec des enfants condamnés par la maladie dans les hopitaux, pour francoise (assistante sociale)monter un jardin bio partagé à Grigny, pour anne marie monter un jardin mielifere et un rucher école pour les enfants, pour Katia faire une video de son village natal en Kabylie, pour Guillaume (Rhône Poulenc) se servir de sa peniche avec des jeunes de banlieue .....etc
Le financement ? Un contrat entre Conseil régional, direction du travail, Europe , et UCTC maitre d'oeuvre : 400€/mois pour tous les mi-temps liberés pour un chômeur (job rotation) engagé dans un contrat triangulaire « Employeur, UCTC où il devient salarié à mi temps, et lui meme ». Contrat deux ans , renouvelable deux ans pour un projet personnel de temps choisi à finalité sociale, culturelle, ecologique, educative .
Cà a marché ! Cela a rendu des citoyens heureux et créatifs ! un livre « le temps choisi pour partager le travail autrement » préfacé par Albert Jacquard a été publié sur l'experience par les editions Charles Mayer (fondation pour le progres de l'home), des Alain Lebeaube du journal le monde , des Ignacio Ramonet du diplo , des RFI...se sont enthousiasmé pour cette experimentation réussie ! Martine Aubry n'en a pas voulu (concurrence au 35 heures ?) pourtant Antoine Martin, president de l'ANPE, avait accepté de devenir président de l'UCTC ! Mais francois Hollande nous a écrit une lettre d'interêt à ce propos, Hascouet m'a demandé un projet de loi rédigé par le comité de national de suivi de l'economie solidaire (mais L.Jospin n'en a pas voulu, jugé trop ambitieux !!!)

Tout cela pour vous dire qu'une experimentation d'un demi revenu inconditionnel d'existence a existé à l'intention des candidats au travail à mi temps de 1992 à 1996 en Rhones Alpes , et cela a produit du bonheur individuel et collectif !
Mais c'est vrai plus les exemples d'innovation d'organisation sociale viennent de loin, plus ils sont pris au serieux ! Pourquoi pas aller voir en Chine ?
Mais c'est vrai le RIE est encore plus necessaire que en 1992, pour eviter l'effondrement , ( la « saignée » dit Stiglitz, le retour du rituel du « sacrifice humain » par les demi dieux manipulateurs de signes et d e symboles diront d'autres comme déjà avant Aristote : Homere ) ; Tout cela au nom de l'arnaque des interet de la dette, tout cela parceque la part des revenus du travail diminue dans la valeur ajoutée des entreprises ! il nous faut choisir la metamorphose par le RIE et les initiatives en transition ? Historiquement ne savons nous pas que tous les effondrements par le passé du capitalisme, nous ont conduit à la révolution sanglante ou a la guerre préparée par une implosion ?
francois plassard
qui suite au refus du politique de poursuivre une expérimentation réussie , s'est lancé (réunion novembre 1993 à Viols le fort sur l'argent) dans les SELs avec Francois Terris, Alain Bertand,en Ariege et moi meme à Toulouse (sel cocagne) car le Parti Socialiste MP à Toulouse a repoussé le transfert d'experimentation de Rhones Alpes sur le cheque du temps choisi ! dont le slogan etait
« Avec le temps choisi , tes amis ne te demanderont plus ce que tu fais dans ta vie , mais ce que tu as fais de ta vie »quote>