Oligarchies - page 12

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SociétéServices publics

Adieu la République… Vive l’Oligarchie ! (Episode 1)

La polémique autour de Jean Sarkozy ou la proximité entre l’Elysée et de puissants hommes d’affaires ne sont que la partie émergée et médiatisée de l’iceberg. Depuis l’élection de Sarkozy père, la France ressemble de plus en plus à une oligarchie au service de quelques puissants intérêts privés qu’à une République en quête d’égalité et de solidarité. « L’Etat prédateur », le livre de l’économiste états-unien James Kenneth Galbraith, décrypte cette évolution de la droite conservatrice sous couvert de libre marché. Premier volet de ce dossier : les « partenariats public privé », véritables privatisations souterraines de massifs investissements publics. Des prisons à la grippe H1N1, petit tour d’un vaste scandale.

Par Nadia Djabali

Société

Au moins 20.000 suppressions d’emplois ne sont pas liées à la crise

La crise a bon dos. Parmi la multitude d’entreprises, grandes ou moyennes, qui ont annoncé des suppressions de postes dans les mois à venir, certaines le font par pur opportunisme financier, comme le révèle notre tableau. Au regard de leurs résultats et bénéfices, leurs plans de licenciements n’ont rien à voir avec de quelconques difficultés économiques. Pendant que la crise sociale frappe à la porte de dizaines de milliers de salariés poussés vers la sortie, les gros actionnaires continuent de percevoir des centaines de millions d’euros de dividendes.

Par Ivan du Roy

Démocratie

Les sept péchés capitaux de Sarko

À écouter Nicolas Sarkozy, le sursaut économique viendra de la fin du « matraquage fiscal ». Ce discours s’appuie sur des idées reçues, en grande partie fausses. Les propositions fiscales de Sarkozy ne profiteront pas aux salariés même s’ils travaillent plus, mais aux plus riches qui, eux, sont certains de s’enrichir davantage en spéculant. Décryptage de l’une des plus grandes escroqueries de la campagne.

Par Ivan du Roy

DémocratieMultinationales

Quand les stock-options font sauter la banque

La transparence en matière de gouvernance d’entreprise est nécessaire. Mais faire la lumière sur les abus des uns ou les magouilles des autres ne résout pas le problème. Les récentes « affaires » d’avant l’été - les titanesques plus-values de l’ex-PDG de Vinci, Antoine Zacharias, ou l’accusation de délit d’initié avancée à l’encontre de Noël Forgeard, ex-coprésident d’EADS - viennent nous le rappeler.

Par Ivan du Roy