Multinationales - page 65

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Ça bouge !

Prix Pinocchio : votez pour le champion du greenwashing !

Quelles sont les entreprises qui recevront le prix Pinocchio du développement durable, mardi 19 novembre ? Alstom, Total, PNB Baribas, Areva, Véolia, la Société Générale, Air France ? Il ne vous reste que quelques jours pour voter. Et dénoncer le décalage entre discours et pratiques de ces entreprises. Un événement organisé par les Amis de la Terre, dont Basta! est partenaire, avec l’Observatoire des multinationales, Peuples Solidaires, le Centre de Recherche et d’Information pour le Développement (CRID) et Radio Monde Réel.

ÉcologieBiodiversité

La Grande barrière de corail menacée par un conglomérat minier avec l’appui de… la Société Générale

Un colossal gisement de charbon attire toutes les convoitises. Neuf mines géantes sont en projet en Australie, dans l’Etat du Queensland. Avec voies ferrées et terminaux portuaires. Des émissions de CO2 par millions. Et une menace considérable pour la grande barrière de corail, classée au patrimoine mondial de l’humanité, qui longe le littoral. C’est une banque française, la Société Générale, qui conseille les investisseurs d’Alpha Coal, le projet minier le plus avancé.

Par Ivan du Roy

ÉcologieDroit à la terre

Grands barrages : des groupes français au cœur d’un business controversé

Impliquée dans plusieurs grands barrages controversés, Alstom joue un rôle majeur dans le marché mondial de l’hydroélectrique. Et semble se laver les mains des conséquences sociales et écologiques. Déplacement de millions de personnes, submersion de villages, décisions autoritaires, tensions géopolitiques, désastres environnementaux... Les impacts de ces mégaprojets, comme celui des Trois Gorges en Chine et de Belo Monte au Brésil, sont considérables. Mais Alstom se considère comme un simple fournisseur de turbines. Et dénie toute responsabilité quant à ces conséquences. Ce qui lui vaut une nomination au Prix Pinocchio 2013.

Par Olivier Petitjean (Observatoire des multinationales)

ÉcologieAgriculture

Industrie chimique, sociétés de biotechnologies et géants du trading contrôlent la chaîne alimentaire mondiale

Des champs aux hypermarchés, en passant par l’élevage, quelques géants de l’agrobusiness se partagent le marché alimentaire mondial. Une poignée d’entreprises maîtrisent semences, la grande majorité des volailles et poissons d’élevage ou contrôlent le commerce international de céréales. En cas de faillite, les filières alimentaires risquent-elles de s’effondrer comme les marchés financiers ?

Par Ivan du Roy, Sophie Chapelle

ÉcologieExtractivisme

Quand Apple ou Nokia ne savent pas d’où provient leur étain, indispensable aux smartphones

Apple, Blackberry, Nokia, Samsung : des géants de l’électronique… qui ne savent pas vraiment d’où proviennent certaines de leurs matières premières. L’étain en l’occurrence indispensable à la réalisation des soudures des plaques électroniques des smartphones ou tablettes. A l’autre bout de la chaîne de fabrication, dans les mines indonésiennes de Bangka qui fournissent 30% de l’étain mondial, au moins une personne meurt chaque semaine. Vous avez dit responsabilité sociale ?

Par Nolwenn Weiler

SociétéServices publics

Quand Veolia promet l’eau potable aux bidonvilles indiens

L’Inde, nouvel eldorado, attire les multinationales de l’eau. Les infrastructures défaillantes rendent difficile l’accès à l’eau courante, et le marché indien est devenu une cible privilégiée pour l’industrie française, et notamment Véolia. L’entreprise a annoncé en fanfare la signature de nouveaux contrats à Nagpur, Delhi et ailleurs. Objectif : redorer le blason de la gestion privée de l’eau. Mais sur le terrain, entre scandales financiers, augmentation des tarifs de l’eau, et conflits avec les résidents et les élus locaux, les firmes françaises semblent retomber dans les travers de jadis. Au point que des élus demandent l’annulation de contrats. Enquête.

Par Ivan du Roy, Olivier Petitjean (Observatoire des multinationales)

ÉcologieClimat

Les dessous de l’écotaxe : quand Benetton et Goldman Sachs collectent l’impôt français

En reportant l’entrée en vigueur de l’écotaxe pour les poids lourds, le gouvernement Ayrault vient une nouvelle fois de capituler face à des intérêts privés. Mais derrière cette taxe écologique se cache une autre question, qui n’a jamais été soumise au débat public : c’est la première fois que la collecte de l’impôt est confiée à des entreprises privées. Un consortium emmené par Benetton, Goldman Sachs, Thalès et SFR empochera 20% des recettes de la taxe pour assurer son recouvrement. Du jamais vu ! Enquête.

Par Agnès Rousseaux