Grands-formats

Articles

AlternativesRecyclage

Bienvenue à La fabrique à neuf, la ressourcerie en Essonne qui redonne aussi une seconde vie à vos ordinateurs

En Essonne, un réseau de ressourceries récupère les objets en fin de vie pour leur offrir une seconde jeunesse et les remettre en circulation. « La fabrique à neuf » va plus loin : elle répare les ordinateurs pour les revendre à tout petit prix, propose des ateliers de couture et des contrats-aidés, transforme le design des objets pour leur donner une nouvelle utilité. Un ensemble d’activités à la confluence de l’action sociale et de l’écologie pratique, sur un territoire où chômage et pauvreté entretiennent habituellement les barrières. Basta! a rencontré ses animateurs.

Par Eros Sana

AlternativesEducation populaire

Quand un berger et ses chèvres réenchantent Paris et sa banlieue

Un troupeau de chèvres arpentant les rues de Paris et de Bagnolet en quête de pâturages. Des légumes en bas des immeubles. Des ateliers manuels avec les jeunes du quartier. Ce sont quelques unes des activités proposées par l’association Sors de Terre, installée depuis huit ans à Bagnolet, en Seine-Saint-Denis. Au milieu du béton, un lieu où se déconstruisent les concepts de politiques publiques et s’ouvre le champ des imaginaires, menacé par une opération de rénovation urbaine du quartier. Reportage en photos et vidéo de Side-Ways.

Par SideWays

SociétéFéminisme

De discrets appartements pour accueillir les femmes victimes de violences sexistes ou familiales

En France, 200 000 femmes se déclarent chaque année victimes de violences conjugales. Tous les deux jours, en moyenne, l’une d’entre elles en meurt. Pour celles qui se retrouvent à la rue après ces violences, comment retrouver un semblant de sérénité, et reprendre le cours d’une vie normale ? Créée il y a douze ans à Fontenay-sous-Bois, l’association HOME propose à ces femmes de reprendre pied en occupant, à plusieurs, des appartements-relais dans le Val-de-Marne et en Essonne. Combinant hébergement, santé, aide psychosociale et même citoyenneté, l’association revendique une démarche d’accompagnement globale. Reportage.

Par Eros Sana

SociétéLuttes sociales

Après-coup, quand le mégaphone s’éteint

Ils se sont engagés dans des luttes sociales ou écologistes, se sont mis en grève, ont manifesté avec ferveur, ont distribué des tracts ou animé des collectifs, et tenté de bouleverser l’ordre établi... Cinq bretons racontent comment leur engagement a marqué leur existence et, surtout, comment se passe le jour d’après, lorsque la lutte se termine, que les caméras et mégaphones s’éteignent, que le quotidien reprend le dessus. Un grand format avec photos, sons et vidéos, réalisé par onze étudiants en journalisme de l’IUT de Lannion.

Par Collectif

ÉcologieNucléaire

A Bure, habitants, paysans et militants refusent que leur territoire devienne une « grande poubelle nucléaire »

Voilà dix jours que des habitants de la Meuse, appuyés par des paysans locaux et des militants anti-nucléaires, occupent le bois communal de Mandres-en-Barrois, près de Bure. En ligne de mire : Cigeo, un projet d’enfouissement de déchets radiotoxiques qui resteront dangereux pendant des milliers d’années. Estimé à 25 milliards d’euros, le projet est porté depuis 1999 par l’Andra, l’Agence nationale de gestion des déchets radioactifs. Sur ce territoire faiblement densifié et désertifié sur le plan économique, l’argent distribué par les acteurs de la filière nucléaire affole les calculettes… et entrave les résistances. « L’important pour l’Andra, c’est moins de coloniser l’espace que de coloniser les esprits », dénonce un opposant. Reportage.

Par Jérôme Thorel

ÉcologieAgriculture

La malédiction des phosphates : les dessous de l’agriculture chimique

En France et en Europe, le recours intensif aux phosphates dans l’agriculture provoque un appauvrissement des sols, pollue les rivières et génère la prolifération des algues vertes. Mais d’où viennent ces phosphates chimiques qui nous servent d’engrais ? De leur dispersion dans les campagnes françaises à leur extraction minière, Basta! a remonté la filière du phosphate jusqu’en Tunisie, longtemps l’un des principaux fournisseurs de l’Europe. Oasis en voie de désertification, pathologies, pollution marine : ses impacts environnementaux, sanitaires et sociaux y sont également désastreux. Le phosphate, meilleur ami des agriculteurs, vraiment ? Reportage.

Par Mathieu Lapprand, Simon Gouin, Sophie Chapelle

Archives

Habitat partagé : un collectif rénove un lieu hors du commun pour vivre autrement

Habiter autrement les centres des petites villes, accéder à la propriété quand on n’a pas de très gros moyens, vivre sans voiture et partager les problèmes : c’est l’aventure dans laquelle s’est lancé un collectif à Auch. Avec un projet de réhabilitation hors du commun : un important corps de bâtiments sur 3000 m² de terrain, réparti sur 7 niveaux, enclavé en plein centre-ville, accessible essentiellement par des escaliers sinueux. Ici on partage beaucoup – travaux, réflexions, espaces communs à rénover. La topographie particulière du terrain, le choix d’un collectif démocratique, la mixité sociale, en font une expérience assez unique, qui tâtonne encore mais veut s’inscrire dans la durée. Et qui, pour l’instant, essuie les plâtres, au propre comme au figuré. Rencontre.

Par Agnès Maillard, Mathieu Lapprand

AlternativesRecyclage

Bienvenue à La fabrique à neuf, la ressourcerie en Essonne qui redonne aussi une seconde vie à vos ordinateurs

En Essonne, un réseau de ressourceries récupère les objets en fin de vie pour leur offrir une seconde jeunesse et les remettre en circulation. « La fabrique à neuf » va plus loin : elle répare les ordinateurs pour les revendre à tout petit prix, propose des ateliers de couture et des contrats-aidés, transforme le design des objets pour leur donner une nouvelle utilité. Un ensemble d’activités à la confluence de l’action sociale et de l’écologie pratique, sur un territoire où chômage et pauvreté entretiennent habituellement les barrières. Basta! a rencontré ses animateurs.

Par Eros Sana

AlternativesEducation populaire

Quand un berger et ses chèvres réenchantent Paris et sa banlieue

Un troupeau de chèvres arpentant les rues de Paris et de Bagnolet en quête de pâturages. Des légumes en bas des immeubles. Des ateliers manuels avec les jeunes du quartier. Ce sont quelques unes des activités proposées par l’association Sors de Terre, installée depuis huit ans à Bagnolet, en Seine-Saint-Denis. Au milieu du béton, un lieu où se déconstruisent les concepts de politiques publiques et s’ouvre le champ des imaginaires, menacé par une opération de rénovation urbaine du quartier. Reportage en photos et vidéo de Side-Ways.

Par SideWays

SociétéFéminisme

De discrets appartements pour accueillir les femmes victimes de violences sexistes ou familiales

En France, 200 000 femmes se déclarent chaque année victimes de violences conjugales. Tous les deux jours, en moyenne, l’une d’entre elles en meurt. Pour celles qui se retrouvent à la rue après ces violences, comment retrouver un semblant de sérénité, et reprendre le cours d’une vie normale ? Créée il y a douze ans à Fontenay-sous-Bois, l’association HOME propose à ces femmes de reprendre pied en occupant, à plusieurs, des appartements-relais dans le Val-de-Marne et en Essonne. Combinant hébergement, santé, aide psychosociale et même citoyenneté, l’association revendique une démarche d’accompagnement globale. Reportage.

Par Eros Sana

SociétéLuttes sociales

Après-coup, quand le mégaphone s’éteint

Ils se sont engagés dans des luttes sociales ou écologistes, se sont mis en grève, ont manifesté avec ferveur, ont distribué des tracts ou animé des collectifs, et tenté de bouleverser l’ordre établi... Cinq bretons racontent comment leur engagement a marqué leur existence et, surtout, comment se passe le jour d’après, lorsque la lutte se termine, que les caméras et mégaphones s’éteignent, que le quotidien reprend le dessus. Un grand format avec photos, sons et vidéos, réalisé par onze étudiants en journalisme de l’IUT de Lannion.

Par Collectif

ÉcologieNucléaire

A Bure, habitants, paysans et militants refusent que leur territoire devienne une « grande poubelle nucléaire »

Voilà dix jours que des habitants de la Meuse, appuyés par des paysans locaux et des militants anti-nucléaires, occupent le bois communal de Mandres-en-Barrois, près de Bure. En ligne de mire : Cigeo, un projet d’enfouissement de déchets radiotoxiques qui resteront dangereux pendant des milliers d’années. Estimé à 25 milliards d’euros, le projet est porté depuis 1999 par l’Andra, l’Agence nationale de gestion des déchets radioactifs. Sur ce territoire faiblement densifié et désertifié sur le plan économique, l’argent distribué par les acteurs de la filière nucléaire affole les calculettes… et entrave les résistances. « L’important pour l’Andra, c’est moins de coloniser l’espace que de coloniser les esprits », dénonce un opposant. Reportage.

Par Jérôme Thorel

ÉcologieAgriculture

La malédiction des phosphates : les dessous de l’agriculture chimique

En France et en Europe, le recours intensif aux phosphates dans l’agriculture provoque un appauvrissement des sols, pollue les rivières et génère la prolifération des algues vertes. Mais d’où viennent ces phosphates chimiques qui nous servent d’engrais ? De leur dispersion dans les campagnes françaises à leur extraction minière, Basta! a remonté la filière du phosphate jusqu’en Tunisie, longtemps l’un des principaux fournisseurs de l’Europe. Oasis en voie de désertification, pathologies, pollution marine : ses impacts environnementaux, sanitaires et sociaux y sont également désastreux. Le phosphate, meilleur ami des agriculteurs, vraiment ? Reportage.

Par Mathieu Lapprand, Simon Gouin, Sophie Chapelle

Archives

Habitat partagé : un collectif rénove un lieu hors du commun pour vivre autrement

Habiter autrement les centres des petites villes, accéder à la propriété quand on n’a pas de très gros moyens, vivre sans voiture et partager les problèmes : c’est l’aventure dans laquelle s’est lancé un collectif à Auch. Avec un projet de réhabilitation hors du commun : un important corps de bâtiments sur 3000 m² de terrain, réparti sur 7 niveaux, enclavé en plein centre-ville, accessible essentiellement par des escaliers sinueux. Ici on partage beaucoup – travaux, réflexions, espaces communs à rénover. La topographie particulière du terrain, le choix d’un collectif démocratique, la mixité sociale, en font une expérience assez unique, qui tâtonne encore mais veut s’inscrire dans la durée. Et qui, pour l’instant, essuie les plâtres, au propre comme au figuré. Rencontre.

Par Agnès Maillard, Mathieu Lapprand