Montreuil

« L’autogestion sera joyeuse ou ne sera pas »

Montreuil

par Collectif

Reprendre en main la production. Décider collectivement des affaires communes. La troisième édition de la Foire à l’autogestion se déroulera les 28 et 29 juin prochain, à Montreuil. Au programme, des stands, des débats, des projections de films, un concert, une librairie, des ateliers pratiques et un espace enfant, autour de l’autogestion et de sa capacité à être une réponse à la crise économique, financière et civilisationnelle.

« L’autogestion sera joyeuse ou ne sera pas. » La crise économique et financière qui ébranle le monde est aussi une crise de civilisation, face à laquelle les réponses habituelles, néolibérales comme étatistes, sont impuissantes. L’autogestion peut constituer une alternative. Comme chaque année depuis 2012, elle sera au centre d’un événement festif et populaire le week-end des 28 et 29 juin : La Foire à l’autogestion.

Sa 3e édition aura lieu à Montreuil (93), sur le site de La Parole Errante, avec des stands, des espaces de débat retransmis à la radio, des projections de films, un concert, une librairie, un espace enfants, des ateliers pratiques...

La Foire à l’autogestion est le point de rencontre de toute une galaxie de collectifs, d’associations, d’entreprises, de coopératives, d’organisations syndicales et politiques qui cherchent à faire vivre l’idée d’autogestion. Nous invitons toutes les personnes, organisations, syndicats, associations, entreprises, coopératives, etc. revendiquant et pratiquant l’autogestion à s’y associer.

Phénomène planétaire, l’autogestion s’inscrit dans la longue tradition historique des coopératives et des « récupérations d’entreprises », de la Commune de Paris au Printemps de Prague, de la Révolution espagnole à la Pologne d’août 1980, de Lip à l’Argentinazo en 2001. Elle apparaît dans les luttes sporadiques pour la reprise en main d’entreprises menacées de fermeture. Elle imprègne également les pratiques alternatives, de la réappropriation collective de l’habitat au lien direct avec les paysans et les producteurs.

Ces différentes expériences partagent un horizon commun : décider collectivement des affaires communes, sans déléguer à des dirigeants, aussi bien sur le plan économique que politique. Reprendre en main la production, c’est aussi pouvoir transformer ses modalités et ses finalités. Ancrée dans des pratiques concrètes, portée comme un projet global, l’autogestion est ainsi une réponse possible à la faillite du système capitaliste et étatiste.

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