Féminisme - page 8

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DébatsChronique

« Game girls », une histoire d’amour dans les rues d’un quartier populaire de Los Angeles

Le documentaire Game girls, de la réalisatrice Alina Skrzeszewska, raconte une histoire d’amour entre deux femmes, Teri et Tiahna, dans le quartier pauvre et marginalisé de Skid row, à Los Angeles. Le film accompagne intimement un morceau de la vie des deux personnages, qui aspirent à des destinées différentes, tout en dressant un portrait du quartier et de ses rues, reflets d’une Amérique structurée par l’exclusion. Game Girls, ce sont ces femmes qui, malgré tout, « restent dans le jeu », et n’abandonnent jamais.

Par Les lucioles du doc

AlternativesInnovation politique

En Afrique aussi, le combat pour l’égalité entre femmes et hommes avance

Collectivités locales et société civiles africaines s’organisent pour solidifier la démocratie, lutter contre le dérèglement climatique, assurer l’accueil de migrants : 5000 maires, élus et militants associatifs se rencontrent en ce moment à Marrakech, au Maroc, pour le 8e sommet d’Africités. Basta! s’en fait l’écho. Paroles de participantes, qui travaillent à l’égalité entre femmes et hommes.

Par Eros Sana

AlternativesEducation populaire

Comment intégrer les hommes, dont les auteurs de violences conjugales, dans les luttes féministes pour l’égalité ?

Pour agir en faveur de l’égalité femmes-hommes, il est nécessaire de travailler avec les hommes, sur les représentations que ceux-ci ont d’eux-mêmes, sur les clichés liés à la virilité, sur les privilèges et les pouvoirs que la société leur octroie. Telle est la conviction d’Anaïs, David et Simon. Pratiquant l’éducation populaire, le trio travaille dans des centres sociaux, dans des prisons auprès de détenus condamnés pour violences conjugales, et dans le dialogue avec des familles, des pères, des conjoints… Ils développent des outils participatifs pour parler d’émancipation des femmes avec les hommes. Reportage dans un atelier de déconstruction des masculinités.

Par Rachel Knaebel

Ça bouge !

Le 24 novembre, grande marche nationale pour dire stop aux violences sexistes et sexuelles

Partant du constat qu’aucune mobilisation de terrain d’ampleur n’avait vu le jour en France à la suite des mouvements #MeToo ou #BalanceTonPorc, un collectif d’associations féministes, de citoyennes et de personnalités ont décidé d’organiser, une « déferlante féministe contre les violences sexistes et sexuelles ». A l’image de ce qui a pu se passer en Espagne, en Argentine ou encore au Chili, les membres du collectif #NousToutes espèrent voir des milliers de femmes défiler dans les rues le samedi 24 novembre prochain. Voici leur appel, ainsi que la carte des rassemblements prévus.

Par Collectif

Débats

« Aujourd’hui, l’émancipation des femmes concerne surtout les milieux favorisés »

Voici un an que le phénomène #Metoo, suivi de son homologue français #Balancetonporc, a vu le jour. La prise de parole des femmes sur les réseaux sociaux a mis en lumière l’étendue des violences qu’elles subissent au travail, chez elles, dans la rue... Esther Benbassa, sénatrice EELV et directrice de recherche à la Sorbonne, espère que l’omerta en partie levée sur l’ampleur des violences subies ne retombera jamais.

Par Esther Benbassa

SociétéTravail

Affaire Sidney Amiel : « C’est la première fois, dans les annales judiciaires, qu’un avocat est condamné pour viol »

Sidney Amiel, réputé excellent avocat et spécialisé en droit du travail, vient d’être condamné à cinq ans de prison par la cour d’appel de Nanterre pour le viol d’une ancienne collaboratrice et l’agression sexuelle d’une ancienne cliente. Comme lors du premier procès à l’issue duquel il avait été condamné à dix ans de prison, les témoignages de victimes l’ont accablé. Et pas seulement celles qui ont pu porter plainte, puisque la quasi totalité des agressions évoquées à la barre étaient prescrites. Une condamnation aux allures d’exception : très rares sont les notables accusés de viol dont les affaires sont jugées aux assises.

Par Nolwenn Weiler

SociétéInégalités

Un lieu d’accueil pour les femmes victimes de violences fermé faute de budget

A Lorient, un lieu d’accueil de jour pour les femmes victimes de violences a fermé fin 2017, faute de budget. Malgré la constitution d’un collectif, une pétition, des manifestations, des rencontres avec les élus locaux et des demandes de rendez-vous auprès de la ministre Marlène Schiappa, les quelques dizaines de milliers d’euros nécessaires à la réouverture du lieu n’ont pu être débloqués. Une situation qui n’a malheureusement rien d’exceptionnel : partout en France, alors que la question est censée être une priorité du quinquennat d’Emmanuel Macron, les associations qui accompagnent les femmes victimes de violences peinent à boucler leurs budgets.

Par Nolwenn Weiler

SociétéDiscriminations

Au Chili, les étudiantes dans la rue depuis trois mois bousculent la domination masculine

Elles manifestent seins nus, visages cagoulés et poings levés : les étudiantes chiliennes bloquent depuis le mois d’avril les principales universités du pays et défilent régulièrement dans les rues pour protester contre le harcèlement sexuel systématique auquel elles sont confrontées dans le système éducatif. Le mouvement divise l’opinion publique, mais il a déjà poussé l’actuel gouvernement chilien, pourtant de droite, à annoncer des mesures en faveur de l’égalité femme-homme. Les étudiantes chiliennes regardent aussi du côté de leurs sœurs argentines, qui viennent d’obtenir le droit à l’avortement sûr et gratuit. Reportage.

Par Anne Le Bon