Enquêtes - page 66

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ÉcologieClimat

Quel avenir pour les réfugiés climatiques ?

Elévation du niveau de la mer, marées noires, incidents nucléaires, rejets de gaz toxiques, … Les catastrophes et pollutions dues à l’activité humaine posent la question du droit des populations déplacées ou carrément forcée à l’exil, et de leur indemnisation. Une situation que subissent déjà 25 millions de personnes, selon l’Onu, et qui s’aggravera avec la multiplication des effets du réchauffement climatique. La communauté internationale doit élaborer un statut pour ces déplacés environnementaux. Il y a urgence. Réunis à Limoges mi-mars, avocats, chercheurs et militants écologistes de plusieurs continents ont planché sur une future Convention internationale sur les déplacés environnementaux. Ils sont bien les seuls…

Par Sophie Chapelle

ÉcologieAgriculture

Les fonds spéculatifs s’attaquent à l’agriculture

Après avoir provoqué la crise financière, les fonds spéculatifs commencent à s’intéresser au foncier. Du Brésil à l’Indonésie, de Madagascar à l’Ukraine, ils accaparent des millions d’hectares, aux côtés de multinationales ou d’États fortunés en manque de terrains à cultiver. La course à l’accaparement des terres semble lancée. Les petits paysans expropriés et les communautés autochtones réprimées sont les premiers à en subir les conséquences. Et demain ?

Par Nadia Djabali

SociétéDiscriminations

Interdits de RSA, les jeunes de moins de 25 ans font l’objet d’une discrimination unique en Europe

Ils sont à temps partiel, stagiaires ou chômeurs en fin de droits. Ils ne bénéficieront pas du « Revenu de solidarité active » pour la simple raison qu’ils n’ont pas encore fêté leur 25e anniversaire. Avec l’explosion du chômage, 416.200 jeunes sans emploi de moins de 25 ans se retrouvent sans minima social. Une discrimination unique en Europe ! Basta! explique pourquoi cette inégalité de traitement est juridiquement injustifiée et comment des recours peuvent être déposés pour faire valoir son droit à ce revenu de complément qu’est le RSA.

Par Ivan du Roy

SociétéTravail

Quand Carrefour paie ses ouvrières 30 euros par mois

Carrefour prétend être une entreprise « socialement responsable et durable ». Les ouvrières du textile qui travaillent pour la célèbre enseigne de supermarchés au Bangladesh, en Inde ou au Sri-Lanka en font tous les jours la triste expérience. Les enquêteurs de la campagne citoyenne Clean Clothes (vêtements propres) viennent de publier un rapport pointant les pratiques de cinq grandes enseignes de supermarchés occidentales : Carrefour, Walmart, Lidl, Aldi et Tesco. Ils y détaillent les mille et une manières dont les ouvrières du prêt-à-porter sont exploitées.

Par Ivan du Roy

ÉcologiePollutions

Pollutions intérieures : vers un nouveau scandale sanitaire ?

De plus en plus de maux inexpliqués seraient dus à la pollution chimique des intérieurs de nos maisons, bureaux, usines et écoles, où nous passons les trois quarts de notre temps. Des simples maux de tête aux cancers, les problèmes sanitaires dus à la pollution intérieure ne sont toujours pas pris au sérieux par les pouvoirs publics français, qui n’attribuent que très peu de moyens aux scientifiques qui travaillent sur ces questions. La cause de ce retard : la bureaucratie et les lobbys industriels.

Par Nolwenn Weiler

DémocratieConflits

Ces entreprises françaises qui profitent de la colonisation israélienne

Trois multinationales et une PME hexagonales sont impliquées économiquement dans la colonisation de la Cisjordanie par Israël. La banque franco-belge Dexia finance plusieurs colonies. Alstom et Véolia comptent transporter leurs habitants à travers Jérusalem. La PME Manitou participe à la construction du mur de séparation. Toutes font du business en totale violation du droit international.

Par Ivan du Roy

ÉcologieBiodiversité

La crise rattrape les indiens d’Amazonie

Marchés des matières premières, du carbone, de la biodiversité… Malgré leur relatif éloignement, les communautés indigènes d’Amérique du Sud, en particulier en Amazonie, sont elles aussi confrontées aux ravages du capitalisme financier. Paradoxe : elles risquent d’être sacrifiées au nom de la lutte contre le réchauffement climatique. Face à la crise de sens du monde occidental, certains leaders indigènes n’hésitent pas à présenter leur mode de vie comme une alternative.

Par Daniel Maunoury, Olivier Petitjean (Observatoire des multinationales)