Conditions de travail - page 47

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SociétéTravail

Des tomates bretonnes au bon goût d’effet de serre

La Bretagne n’élève pas seulement des cochons et des volailles. Elle est aussi la première région française productrice de tomates : 200 000 tonnes y sont ramassées chaque année. Une « prouesse » qui nécessite une grande consommation d’énergie et multiplie les émissions de CO2. Dans les serres surchauffées, où les tomates bretonnes poussent sur des tapis de laine de verre ou de fibre de coco, le travail est souvent pénible, mal payé et parfois dangereux pour la santé. Reportage.

Par Nolwenn Weiler

SociétéTravail

Le « redressement productif », version Montebourg ou Amazon ?

Le site de vente en ligne Amazon pourrait percevoir en théorie entre 4,5 et 12,5 millions d’euros de subventions en échange de la création de 300 à 500 emplois sur sa nouvelle plateforme de Chalon-sur-Saône. Problème : l’entreprise est pointée du doigt pour ses mauvaises conditions de travail et pour sa fiscalité très « évasive ». Créer des emplois, oui, mais à quel prix ? Une question à laquelle devra répondre le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg.

Par Ivan du Roy, Nolwenn Weiler

DébatsChronique

Les hommes auraient-ils peur du délit punissant le harcèlement sexuel ?

Le délit de harcèlement sexuel est en cours de redéfinition par la ministre de la Justice, Christiane Taubira, et la ministre du Droit des femmes, Najat Vallaud-Belkacem. Le projet de texte s’est attiré quelques reproches, en particulier sur sa formulation alambiquée. Mais d’autres critiques pointent, relativisant la gravité du harcèlement sexuel au nom de « la drague ». Pourtant, près d’une salariée sur cinq confie être victime de harcèlement sexuel au travail. Selon le Bureau international du travail, la France est même l’un des pays où le taux des violences sexistes ou sexuelles au travail est le plus élevé du monde !

Par Nolwenn Weiler

SociétéTravail

Les dirigeants du groupe Doux sont-ils des escrocs ?

La famille Doux, 146e fortune française, refuse pour l’instant de puiser dans son magot pour sauver son groupe, au bord de la faillite. En tant qu’actionnaire majoritaire, elle est pourtant la principale responsable des déconvenues financières du « leader de la volaille », en choisissant de délocaliser une partie de sa production au Brésil, aux dépens de ses salariés en France. Et grâce aux généreuses subventions de la Politique agricole commune. Des voix s’élèvent pour demander une expertise des comptes et du patrimoine de la famille.

Par Ivan du Roy, Nolwenn Weiler