Débats
Massacres à Alep : lettre à un « camarade » qui s’obstine à justifier l’injustifiable
La ville d’Alep est presque entièrement conquise par le régime de Bachar Al-Assad, assisté de son allié russe, après une offensive aérienne et terrestre d’un mois, doublée d’un siège depuis l’été. Pourtant, la solidarité avec les civils assiégés d’Alep ne semble pas aller de soi pour certains qui, par le passé, ont été bien plus prompts à dénoncer les guerres menées par les États-Unis ou l’Otan que celle que Bachar Al-Assad impose à son peuple, dénonce Julien Salingue, chercheur en science politique, dans une lettre ouverte à un « camarade », malheureusement loin d’être imaginaire.