« Le plus difficile, c’est ce flicage permanent » : à la Macif, les salariés craquent - commentaires

« Le plus difficile, c'est ce flicage permanent » : à la Macif, les salariés craquent

C'est exactement pareil au niveau de la présidence du Groupe. Des gens inhumains. On m'avait vanté les valeurs mutualistes et l'humanisme en entretien. J'ai vite déchanté.

« Le plus difficile, c'est ce flicage permanent » : à la Macif, les salariés craquent

Ex salariée au centre d'appel d'Arles, je m'identifie parfaitement aux témoignages contés ci-dessus. J'ai décidé suite à une promesse de CDI et 4 mois d'essai, de FUIR ce grand groupe mettant en avant de soit disant valeurs mutualistes. Ayant travaillé juste avant pour le leader mondial de centres d'appels en tant que commercial, j'ai été stupéfaite de découvrir le long chemin que doit franchir la Macif avant de pouvoir proposer à ses salariés un environnement de travail épanouissant, stable où l'esprit d'équipe, la cohésion de groupe et les performances commerciales ne font qu'un. Immense fut ma surprise lorsque dès les premiers jours on vous demande de rendre des comptes sur TOUT, même votre vie PRIVÉE. Les heures que vous faites en plus ne vous sont pas comptées, la charge de travail est interminable, la pression qu'on vous adosse pour réussir votre étape de formation ne vous permet guère d'échanger avec vos collègues, les discussions d'ailleurs sont elles aussi surveillées, ce que vous direz sera toujours retenu contre vous. En plateau, les pauses sont imposées, et attention, pas avec le ou la collègue de votre choix, les pauses c'est pour souffler quelques minutes et surtout en solo, car à la Macif on ne veut aucun bruit de couloir et on ne veut pas que les salariés partagent leur opinion sur l'entreprise en toute liberté. Si vous allez aux toilettes plus d'une fois dans la journée, on vous le reprochera. La Macif c'est des chiffres, des chiffres et…ah oui j'oubliais… ! Encore des chiffres. Une atmosphère anxiogène, des chefs d'équipes qui ne vous encouragent pas, des critiques même lorsque vos performances atteignent l'inespéré, des façons de faire infantilisantes et des convocations au bureau de la directrice pour se faire taper sur les doigts. J'ai quitté cette entreprise qui me proposait un revenu convenable, un CDI, mais l'épanouissement professionnel vaut plus que tout cela. La Macif devrait s'inspirer de ses confrères qui TENEZ VOUS BIEN, proposent des centres d'appels où les chiffres, la satisfaction client et la bonne ambiance sur le plateau cohabitent. Non ce n'est pas un mensonge, une pause pour souffler car les appels affluent, des jeux amusants pour nous challenger, un chef d'équipe qui motive la troupe. Je vous assure, ça existe ! C'est malheureux de se rendre compte que les années passent mais que rien ne s'arrange pour ces salariés qui subissent le flicage, les heures de travail gratuit, l'ambiance pesante sur le plateau, la pression des chiffres etc. Espérons que les choses changent car il est grand temps que la Macif pense au bien-être de ses collaborateurs !

« Le plus difficile, c'est ce flicage permanent » : à la Macif, les salariés craquent

Bonjour.

Merci pour la description de ces terribles conditions travail et pour la parole donnée aux professionnels.le.s de la Macif

Petite remarque sur le chapeau :
" beaucoup (de salariés) se mettent en arrêt pour cause d'angoisse au travail.

C'est une expression assez commune souvent employée, mais absolument fausse. C'est un médecin qui prescrit l' arrêt maladie pour un.e salarié.e. Pas d'autoprescirption possible, comme l'indique cette expression.

C'est d'autant plus important de le préciser car c'est un diagnostic médical qui entraine l'arrêt maladie. Parce qu'un professionnel de santé constate une dégradation de l'état de santé d'une personne.

Donc des médecins constatent les effets délétères des organisations de travail sur leurs patients et les protègent en leur prescrivant un arrêt maladie.

Gros bémols :
D'une part la loi prévoit que l'employeur est responsable de la sécurité et de la santé physique et psychique de ses salariés. Il semble qu'il y ait un problème professionnel si les professionnel.le.s sont malades.

D'autre part, les arrêts maladie simples sont différents des arrêts maladie dûs au travail (accident de travail/maladie professionnelle).
Les 1^ers sont financés par une caisse générale à laquelle participent salariés, employeur et Etat, alors que les seconds sont financés par les employeurs.

Que des salariés soient déclarés malades en raison de leur travail par des médecins qui les arrêtent, devraient interoger les caisses qui acceptent de verser des indemnités journalières sans que l'employeur ne mettent la main a la poche à la hauteur de ce qu'il devrait.

En effet, le taux de cotisation accident du travail maladie pro dépend du nombre d'accident et de maladie pro dans cette même entreprise.

De là a dire que des employeurs maltraitants se retrouvent à detrourner l'argent de l'assurance maladie, il y a un pas que j'encourage tout organisation syndicale à franchir.

Salutations syndicales

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Bonjour, moi je suis rentrée à la Macif en 2014. Tout se qu'il y a écrit ne m'étonne guère. Quand je suis rentrée de mon congé maternité qui a duré 11 mois, au bout de 2 jours mon responsable m'a cité devant l'équipe comme une référence en contrats en me demandant de respecter mes engagements pris l'année passée en terme de contrats !…
Désormais je suis totalement détachée des chiffres, si je fais tant mieux si non tant pis. Les objectifs ne sont plus atteignables. Des gens de mon équipe font des heures supplémentaires non payées pour avoir leur objectif… Non merci. Quans je suis rentrée à la macif il y avait des gens qui travaillent depuis 20 ans… aujourd'hui depuis 4 mois que suis retourné travailler, déjà 2 collègues ont démissionné .

Les sociétaires vont forcément le ressentir au niveau de la gestion des appels ou au niveau de la gestion des sinistres. Et là la direction prendra de nouvelles mesures. J'espère…
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