Au lieu de sauver le capitalisme, il est urgent d'inventer une autre économie - commentaires

Au lieu de sauver le capitalisme, il est urgent d'inventer une autre économie

Oui il est urgent de sortir du capitalisme, effectivement. Surtout avec les ravages qu'il entraine au niveau planétaire ! Flore, faune, humain, terre, mer, ciel ...rien n'est épargné par ce besoin de « pognon de dingue » des dirigeants.
Je ne parle même pas de ces petits pantins mis en place car ils ne sont que de pauvres pions lobotomisés et déshumanisés à souhait, au service de puissances bien plus nocives qu'eux encore.
Quand est ce que les peuples du monde vont vraiment ouvrir les yeux sur ce qu'est la vie, leur rôle sur terre et ce qu'il laisseront à leurs enfants ?
Quand est ce que chacun va se préoccuper de son voisin, au lieu de servir de vils individus qui n'ont comme but que la destruction ? A t'on besoin d'enrichir de tels pseudo-humains pour vivre heureux sur terre ?
Oui je suis peut être utopiste, mais que les hommes dignes de ce nom, réfléchissent très vite à l'avenir qu'ils souhaitent. Pour sauver la planète et l'humain nous n'avons plus le choix que de sortir de ce capitalisme à outrance, avec la surconsommation qu'il crée au détriment de toute vie.
Nous devons ré-apprendre les valeurs que sont le Respect et l'Amour ; comprendre que le bonheur n'est pas de posséder le dernier iphone, ni écraser son voisin ou tel pays à l'autre bout du monde et que nous somme juste locataire sur terre.

Nous commençons à payer très cher le fruit du capitalisme, de la domination, du pouvoir et pognon avant tout pour certains.
Lors des 5 ADA Gilets Jaunes nous avons évoqué ce sujet, et nous attendons que d'autres se réveillent à leur tour.

Au lieu de sauver le capitalisme, il est urgent d'inventer une autre économie

Encore faut-il que les travailleurs soient volontaires pour s'occuper de la gestion de leur entreprise ... c'est pas gagné d'avance ;o)

Au lieu de sauver le capitalisme, il est urgent d'inventer une autre économie

Un premier niveau : Faire reculer l'économie dominante, de type privée et marchande pour donner plus de place à une économie de service public, démarchandisé (gratuité ou tarification pour des usagers et péréquation), déprivatisé (appropriation publique puis appropriation sociale via la démocratie des corps intermédiaires dont les usagers), avec pour les personnels une RTT à 30 heures hebdo sans perte de salaire pour les 99% d'en-bas.

Au lieu de sauver le capitalisme, il est urgent d'inventer une autre économie

Article intéressant. Mais attention à l'illusion sur la Banque Centrale Européenne : il est faux d'écrire : « C'est pour éviter de retomber dans les pattes des marchés financiers et contenir les taux d'intérêt que la Banque centrale européenne achète massivement les emprunts des États de la zone euro ».
Les rachats de dettes publiques par la BCE sont bien sûr versés aux créanciers de ces dettes, les grandes banques, assurances, spéculateurs divers. Il s'agit d'un tour de passe financier qui n'alimente aucunement l'économie réelle des pays et aucunement leurs besoins (comme le secteur public de la santé par exemple).

Au lieu de sauver le capitalisme, il est urgent d'inventer une autre économie

« rompre définitivement avec le capitalisme… cela veut dire sortir de la logique qui induit qu'un euro n'est utile que s'il se transforme en 1,5€ par la plus-value. C'est la nécessité de réaliser des profits financiers sur tout qui fait marcher le capitalisme, le système marchand…
Un d'emploi stable et bien payé pour tous c'est bien, mais cela ne peut exister dans un contexte marchand, même non capitaliste. Les solutions ne sont pas nombreuses. Il y en a deux, la production planifiée et organisée à la soviétique (merci, on a déjà donné), le capitalisme sauvage (on a aussi donné) ! Tous les autres modes de fonctionnements dits alternatifs mais qui ne touchent ni à l'argent, ni à l'échange marchand sont des leurres utiles au capitalisme.
Il n'a jamais existé, de société marchande qui n'ait besoin de capitaux. Dans cette équation, il n'y a qu'un élément qui puisse être supprimé sans tuer toute économie et donc tout progrès social, c'est l'argent, qui peut devenir obsolète si on remplace l'échange marchand par une économie de l'accès. C'est le seul moyen logique de supprimer le chômage, l'exploitation du plus faible, l'enrichissement éhonté du plus malin, les dégâts environnementaux et sanitaires induits par le profit.
« Toute entreprise réalise une valeur ajoutée, via le travail … » Exactement, mais à condition de cesser de tout compter en valeur monétaire donc de supprimer toute idée de plus-value, de bénéfices, de pertes, de salaires, de profits…, d'argent.
« les gouvernements parlent d'économie, comme s'il n'en existait qu'une seule. » A une époque où nous sommes capables d'envoyer des sondes sur mars, de mutualiser des recherches aussi complexes et coûteuses que le CERN, serions-nous incapables de mettre en place une économie de l'accès, donc sans échanges commerciaux ?… Nous en avons les outils, l'expérience, et en plus, nous sommes en crise profonde avec ce système à bout de souffle. Ce n'est plus le moment de se laisser encore avoir par la naturalisation des principes capitalistes. Le profit, l'argent, l'échange marchand, la valeur, le marché, toutes ces catégories n'ont pas toujours existé et n'ont donc rien de naturel. C'est le génie du capitalisme que d'avoir réussi à nous les faire croire naturelles. Au point que les meilleurs économistes nous parlent de “sortir de l'économie”, expression qui ne veut rien dire, sinon sortir de l'échange marchand.
« C'est dans les grandes secousses de l'histoire que les changements deviennent possibles et il nous faut être prêts. » Et là, la secousse va être énorme, dans une possible échéance d'une à deux décennies. Ce n'est pas avec une économie alternative que nous sauverons notre peau mais avec une “économie naturelle”, en établissant un “récolement” précis et global des ressources, de leur renouvelabilité, de leur utilité, les savoirs et les compétences, et en face, le récolement des besoins, des désirs, … Nous savons déjà le faire dans un cadre monétaire, pourquoi ne serions-nous pas capables de le faire dans un cadre post-monétaire ?
Le problème n'est pas technique mais mental. Et cet obstacle ne nous vient pas des lois de la physique mais de la naturalisation de principes obsolètes vieux de 5 000 ans, devenus des dogmes religieux. L'autogestion date du 19° siècle et a donné les Caisses régionales d'agriculture devenues le Crédit Agricole, les groupements d'achats ouvriers devenus nos supermarchés… L'autogestion mènera toujours à l'ubérisation tant qu'il y aura de l'argent…
Pour info, voir http://desargence.over-blog.com/ qui explique en long, en large et en travers ce que serait une société sans argent.