Huiles essentielles : comment la réglementation freine les alternatives aux pesticides - commentaires

Huiles essentielles : comment la réglementation freine les alternatives aux pesticides de synthèse

Si vous avez des vrais arguments pour me donner tord, donnez les, car pour ma part j'ai donné de vrais arguments. De votre coté vous n'en avez donné aucuns, donc on se demande vraiment qui blablate ici...

Huiles essentielles : comment la réglementation freine les alternatives aux pesticides de synthèse

Blabla d'un supporteur de l'industrie chimique, qui bien sûr se réfère comme celle-ci à la science.

Huiles essentielles : comment la réglementation freine les alternatives aux pesticides de synthèse

les huiles essentielles sont des produits bio-chimiques et non des produits de la chimie de synthèse . Elles sont produites par la plantes et rentrent dans son métabolisme, Les essences et les parfums sont du même ordre et pourtant les parfumeurs qui utilisent ces produits pour créer leur parfums ne sont pas soumis au AMM. La législation est dirigée par les lobbies de la chimie pour éliminer les techniques encombrantes. Cependant comme tous produits, l'utilisation doit être encadrée pour éviter les excés avec des conséquences sur des êtres vivants. Utiliser des HE pures sur la peau peut entraîner des réactions alergiques en général sans conséquences. Bio-chimique ne veut pas dire produit Bio bon pour la nature et les êtres vivants. Il faut être mesuré dans l'utilisation des HE par la dilution et se rapprocher des techniques homéopathiques pour l'élaboration des produits de traitement. et vendre les produits en tant que facilitateur de croissance et non pas en traitement contre... Une plante en bonne santé n'est pas malade car elle met en place les stratégies de défense. la maladie n'est pas une fatalité mais une faille dans le métabolisme permettant le développement d'un prédateur. d'autres techniques existent pour améliorer la vie du sol et la croissance des plantes voyez le site www.plantonic.org

Huiles essentielles : comment la réglementation freine les alternatives aux pesticides de synthèse

L'article développé est partisan et ne va pas à l'essentiel . Les huiles essentielles peuvent être hautement toxiques et destructrices des cultures en place .
Un agriculteur a sévèrement brulé en 2018 ses cultures de féveroles d'hiver en les traitant en bonne et due forme avec de l'huile essentielle d'ail et du savon noir biologique, souhaitant un effet répulsif contre les bruches en remplacement des insecticides du commerce devenus peu efficaces .
Dans ce contexte, il est normal qu'une solution fut elle naturelle passe par un dossier d'homologation avec volets sur l'efficacité, innocuité pour la culture en place et absence de toxicité, ce qui est loin d'être le cas avec les huiles essentielles .

Huiles essentielles : comment la réglementation freine les alternatives aux pesticides de synthèse

Argument non valable.
Le Radon se dégrade naturellement très rapidement en quelques jours, ça ne l'a pas empêché de tuer sa découvreuse, Marie Curie.
Au passage, le glyphosate se dégrade rapidement. En environ 28 jours, soit bien plus rapidement qu'une huile essentielle répandue dans le sol, et généralement composée de multiples substances (terpènes, esters, alcools, aldéhydes, cétones, phénols, éthers , etc.)

Huiles essentielles : comment la réglementation freine les alternatives aux pesticides de synthèse

Les producteurs bio se croient au dessus des lois et de la science. Leurs pesticides naturels ne subissent aucune vérifications préalable pour leur AMM.
De nombreuses huiles essentielles bien que naturelles sont toxiques, nombreuses sont des perturbateurs endocriniens, certaines peuvent même provoquer un cancer si vous aviez des prédispositions.
Dans leur tête, ils s'imaginent que si c'est naturel, c'est forcément bon pour la santé et donc pas besoin de contrôle. Pour rappel, l'amiante est naturel, l'uranium est naturel, le mercure, le bacille du charbon, la toxine botulique (arme biologique de destruction massive) etc, etc.

Huiles essentielles : comment la réglementation freine les alternatives aux pesticides de synthèse

il faut absolument se mobiliser pour permettre à cet artisan de pouvoir diffuser ses huiles essentielles ... il faut arrêter toute cette bureaucratie qui bloque les initiatives qui ne peuvent que faire du bien (et du mieux) à la planète ...
Que les ingénieurs examinent en vitesse ces produits et donnent une autorisation de mise sur le marché.

Huiles essentielles : comment la réglementation freine les alternatives aux pesticides de synthèse

Le fait que les molécules soient biodégradables (au passage, je veux bien voir une source attestant de cette information) n'empêche pas leur toxicité immédiate pour les gens travaillant à leur contact voir même pour les sols.
Un appel à la déréglementation me parait complètement à coté de la plaque pour répondre à cette absence d'information sur l'impact écotoxique des huiles essentielles. Se battre pour d'avantage de subventions pour de la recherche sur le sujet me parait plus pertinent.
Quant à big pharma, ce seront les premier à sauter sur l'occasion si la réglementation devient plus souple.

Huiles essentielles : comment la réglementation freine les alternatives aux pesticides de synthèse

Oui, la pureté des molécules font leurs toxicités, la dose est le poison. Mais la plupart des molécules d'huiles essentielles sont dégradables par la nature.
Contrairement aux milliers de molécules de synthèse que l'on a fabriqué, et aux biocides qui détruisent tout depuis 70 ans, qui ont leur AMM alors que des études et scientifiques tirent la sonette d'alarme depuis que ça existe (même aux usa précurseurs de l'agrochimie intensive).
Toutes ces créations chimiques se balladent dans la nature qui ne sait pas les dégrader.Les analyses de nos jours trouvent des pesticides interdits depuis 30 à 40 ans !
big pharma loves you !

Huiles essentielles : comment la réglementation freine les alternatives aux pesticides de synthèse

Bonjour
Le fait que certaines molécules soient d'origine naturelle n'empêche pas leur toxicité. L'exemple de la rhubarbe semble mal choisi, mais des huiles essentielles, distillées donc relativement concentrées, pourraient avoir un impact non négligeable. Cela ne me semble pas forcément réfractaire de demander des test pour des molécules insecticides, bactéricides ou fungicides qui vont être utilisées par des paysans qui y seront exposés. Les études sur l'origan et la sarriette [7] en sont un bon exemple (activité neurotoxique, allergène, brulure de la peau et des yeux...).
Ceci dit, le peu de recherche sur le sujet est effectivement déplorable.

Huiles essentielles : comment la réglementation freine les alternatives aux pesticides de synthèse

Bonjour,

Dans cet article, l'un des maraichers interviewés indique que « Les huiles essentielles sont le seul produit curatif inoffensif dont on dispose en bio. ». Il existe cependant une autre préparation naturelle pour lutter contre les maladies fongiques ; la litière forestière fermentée : https://www.monprojetpourlaplanete.gouv.fr/projects/plan-climat/collect/depot-des-projets/proposals/alternative-agroecologique-par-litiere-forestiere-fermentee

Bonne lecture