Boulots de merde : « On revient à une économie de type féodale, une économie de la domesticité » - commentaires

Boulots de merde : « On revient à une économie de type féodale, une économie de la domesticité »

Je n'ai pu tout lire réellement la traduction qui est faite de Bullshit jobs par ‘boulot de merde' me dérange. Dans la conception américaine c'est à la fois un ‘fake job' comme pour les avocats d'affaires payés à ne rien faire, un job qui n'a pas de sens comme le reporting permanent sur Excel ou powerpint dans les grands groupes et qui est nuisible socialement - ces postes valorisés socialement immobilisent des ressources vaines et inverse la hiérarchie de la valeur.
Cela n'a tellement rien à voir avec un ‘job de merde' en français justement que l'auteur commence par établir une distinction qui aurait été beaucoup plus claire et pertinente si l'acception anglo-saxonne avait été bien comprise. C'est pourquoi on ne traduit pas Bullshit job en français pour garder le sens originel.
Dommage ...

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Tout à fait d'accord.
Je déplore que tout le monde aie mis 30 années pour se rendre compte qu'à préférer la société de con-sommation au mépris de la culture du bien-être, on allait droit dans le mur !
Comme j'aime aussi la langue française, je vous rappelle que l'adjectif qui suit le mot type s'accorde à celui-ci, et que l'on doit donc écrire « économie de type féodal » (sans e).

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Un des problèmes vient du fait que les marxistes sont des libéraux, ils proposent la même lutte des classes en miroir, les uns se positionnent dans la préservation des classes supérieures, et les autres dans la protection des classes les plus pauvres.
Les deux s'en prennent à l'Etat qui est le seul et unique garant de l'organisation de la société juste.
Pour les classes supérieures, l'Etat est un obstacle à leur liberté de domination, pour les plus pauvres, il serait autoritaire et persécuteur.
L'école devrait apprendre comment s'organise une société, les institutions, ce sont nos moyens de protection.
Au lieu de cela, tout le monde s'en prend à nos défenses naturelles, nos garde-fous sont les cibles principales de tous les camps.

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Classer le nettoyage dans la catégorie des jobs non-utiles est vraiment de la connerie de personnes hors-sol, l'hygiène est de toute première utilité, sans elle, les maladies, les nuisibles, une sorte de chaos quotidien s'installe.
Je ne connais aucun secteur qui puisse faire l'impasse sur l'hygiène.

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Oui enfin Ayn Rand faut pas déconner qd même, on peut être de droite mais à ce point, pffff http://www.telerama.fr/idees/ayn-rand-l-apotre-de-l-egoisme-qui-inspire-la-droite-americaine,88585.php

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A la longue liste des boulots de merde, vous pouvez ajouter celui d'aide soignant et celui d'aide soignant en maison de retraite en particulier ! A peine plus que le smic en taux horaire (pour ma part 50 cts), en bossant aussi le weekend, les jours fériés, la nuit, le jour, souvent rappelés sur nos repos, avec du glissement de taches en veux tu en voilà qui outrepasse notre référentiel officiel, des fiches de poste où la liste des taches à effectuer est sans fin, sans AUCUNE reconnaissance, malmenés, mal payés souvent frappés, insulter, voir parfois agresser sexuellement par ceux dont nous avons la charge (et tout cela dans l'indifférence la plus totale, voir même avec obligation de se taire sinon c'est la porte), à la merci de grands groupes financiers qui nous pressent comme des citrons, nous exploitent, car oui, la majorité des aide soignants travaillent dans le privé. Bref, un VRAI boulot de merde ! Que je déconseille vivement ! Si j'avais su...

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Les Français, en votant pour la FI, avaient l'occasion de mettre un coup d'arrêt à tout ça. Dommage.

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Un petit complément de réflexion ici :
http://www.monde-diplomatique.fr/1990/06/GORZ/42679
une des pensées incontournables à mon sens dans la critique globale du capitalisme et les leçons concrètes que l'on doit en tirer...

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pour les musulmans Il n'y a de Dieu que Allah et Mohammed est son messager et pour David Il n'y a de Dieu que l'argent et le marché est son messager

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à New York ils ont remis au gout du jour quelques petits métiers sympa cireurs de pompes, homme sandwich (wallstreet) ,distributeur de prospectus dans la rue aux touristes, taxivélo (autour de central park), personne déguisé en mickey pour faire des photos avec les touristes, sans compter les échoppes à graillons sur les trottoirs qui deversent une odeur de friture à vomir et dénaturent la ville.
beaucoup de gens sont payés à la com et sont plus motivés pour vendre leur services.
le metier de merde pour moi c'est le surveillant : de musée, de magasin,de process industriel, ... emploi statique sans valeurs ajoutées. le metier où on ne produit rien

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David est un cas pur de ces individus qui défendent une société du chacun pour soi le plus absolu, débarrassée de ce qu'il considère comme des « contraintes morales » inutiles. Ça peut lui paraître excitant sur le papier, mais dans la réalité aucune société ne peut exister dans ces conditions, c'est la raison pour laquelle dans la pratique ce modèle n'existe nulle part, emporté par ses contradictions. Ce qu'on observe dans les faits, c'est que quand ils se retrouvent au bord de la falaise, ses coreligionnaires appellent la solidarité à leur secours, comme ce fut le cas de sa papesse Ayn Rand, qui n'eut aucun scrupule quand le besoin s'en fit sentir, à profiter de l'aide sociale. Bien entendu, de son point de vue elle était cohérente puisqu'elle se considérait elle-même comme une fin en soi justifiant tous les moyens (et là, point Godwin obligatoire, dans cette optique devenir un collaborateur sous Vichy est défendable), mais si sa propre attitude avait été la norme, elle aurait crevé dans un caniveau, et de façon générale son utopie sociale se serait rapidement disloquée.
Quant aux « boulots de merde » traités dans l'article, ce sont ceux qui sont peu appréciés par ceux qui se voient contraints de les pratiquer ; mais il existe une autre catégorie, celle des boulots socialement inutiles voire nuisibles dont les travailleurs eux-mêmes se sentent pourtant fiers ; ainsi des travailleurs et commerciaux consacrés à l'armement ou fourguant des gadgets chers et fragiles à des clients pavloviens conditionnés par la société de consommation.

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Merci Victolunik. C'est exactement ce que j'entends.

Pour aller plus loin, peut on se passer de l'argent ? Ben non c'est bien pratique ce truc.
Ca permet de fixer un seuil d'équivalence. Je m'explique : un baguette de pain coute à l'arrondi (par pratique) 1€.
Un paquet de cigarettes (encore à l'arrondi) : 6€.

Donc en théorie je pourrai me pointer chez le boulanger et lui filer un paquet de cigarettes contre 6 baguettes. Pourtant quelque chose me dit qu'il ne sera pas d'accord.
La valeur est bien la même mais l'intérêt lui non.

Donc est ce que je pourrai me passer de l'argent de mon salaire ? Non évidemment.
Je suis comme tout le monde, j'ai des traites à payer, des besoins basiques et pour ça on me demande de régler en euros, pas en baguettes, ni en paquet de cigarettes. Mais le fait est que je n'ai pas besoin de courir après le blé. C'est pas ça qui me manque. Et ce ne sera pas un objectif pour moi.

Maintenant le salaire, si l'on suit ce que j'ai dit plus haut est également un équivalent, double celui là : celui de la force de travail d'un salarié (que ce soit les bras, ou les compétences) mais aussi du bénéfice qu'il participe à faire faire à son entreprise.
Le fait est qu'aujourd'hui cette force de travail est très mal évaluée.
Au profit de personnes qui elles ne travaillent pas forcément pour l'entreprise, on appelle ça un actionnaire.
Là encore, ce qui partait d'un principe intelligent s'est perverti.
Les actionnaires se mettent à exiger ce qui ne leur est pas dû (les dividendes) et ce même si l'entreprise ne va pas assez bien pour en distribuer.
L'ordre des priorités est biaisé, alors que les salariés devraient toujours avoir la priorité (ce sont eux qui font les bénéfices) dans l'intéressement, ils se retrouvent oubliés et finissent par craquer ou n'en avoir plus rien à cirer ce qui fout tout le système en l'air puisque le principe même du capitalisme se base sur un accroissement illimité production donc de l'argent etc etc.
C'est ce qui gronde depuis 2008, pas besoin d'être un grand économiste pour le comprendre, mais on continue à aller droit dans le mur parce qu'en haut personne n'envisage de faire varier ça en faveur des producteurs, et en défaveurs des actionnaires.
C'est pourtant une nécessite si on veut relancer l'économie donc le capitalisme.
(après savoir si il faut vraiment le faire ou réfléchir à cette course à la croissance est une autre question).

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Quelle incohérence ? L'argent n'est pas un objet tombé du ciel mais un produit de la société humaine. Même son liant plus élémentaire puisqu'il nous lie à littéralement n'importe qui accepte de reconnaître le signe monétaire. Il n'y a rien d'incohérent à affirmer que l'accumulation d'argent n'est pas son objectif mais que la répartition globale doit suivre certaines règles. C'est incohérent uniquement dans votre vision libérale. Mais en tant que vrai libéral vous devriez supporter que cette opinion ne soit pas unanimement partagée, Rostock a la liberté de ne pas être libéral. Lui nier cette liberté n'est guère libéral...

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@Rostock. Vous êtes totalement incohérent dans votre discours. D'un côté vous dites que l'argent ne vous intéresse pas et de l'autre vous vous plaignez que les riches s'enrichissent, que les écarts de richesse se creusent, que le capitalisme est injuste....

Si l'argent vous est indifférent , pourquoi vous plaindre ?
C'est comme tous ces syndicalistes qui disent : « Moi, je travaille pas pour l'argent ! » Alors qu'ils passent leur temps à manifester pour défendre leur steak...

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@Dom176. Pour les libéraux, Le but principale est la liberté et non l'argent. Quoique cela ne soit pas incompatible car l'argent n'est ni bien ni mal, il est neutre. C'est un outil qui nous permet de nous affranchir des problèmes de la vie quotidienne. Alors si vous me demandez si je préfère être riche ou pauvre : je vous répondrais riche comme je vous dirais qu'il vaut mieux être en bonne santé que malade .

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Partez aux Etats Unis, ça semble être votre rêve.

Vous savez combien coûtent réellement des études ?

Vous savez combien coûtent réellement les soins ?

Non, on vous paye tout, et quand je dis « on », j'en fait partie, j'en ai même pas honte, ça s'appelle la solidarité, en France on l'impose parce que si il fallait attendre les bonnes volontés, on y serait encore dans deux milles ans.

Non je ne rêve pas de pognon le soir, parce que le pognon je m'en tape.
Mon but n'est pas de m'enrichir ni de m'élever socialement parce que ça apporte plus d'emmerdes que de solutions et parce que s'enrichir ne sera jamais qu'un but sans fin qui vous bouffera jusqu'à la trogne et c'est déjà bien engagé.
Maintenant si c'est votre but dans la vie, allez y, foncez, je ne vous retiens pas, chacun ses envies.

Vous êtes au final comme tout les libéraux, vous pensez que vous pouvez tout avoir avec l'argent, mais vous vous rendrez vite compte que c'est faux.

Une journée d'hôpital coûte très cher, c'est pour ça qu'aux Etats Unis tout ceux qui le peuvent prennent une assurance maladie (une mutuelle) qui n'est rien d'autre qu'une sécurité sociale privée payée plus cher.
Chez nous on paye tous, et on a tous le droit à la même chose.
Ca s'appelle l'égalité, mais vous semblez préférer que les pauvres crèvent dans leurs coins.

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@David,vous me semblez obsédé par le fait de devenir riche qui semble pour vous le seul critère de réussite

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@Rostock. Dites-moi, vous n'êtes pas capable de vivre votre vie sans l'aide de l'Etat ? Êtes-vous handicapé ou deficient mental ? N'êtes-vous pas capable de préparer votre propre sécurité sociale et votre retraite ? N'êtes-vous pas capable de vivre comme un homme libre ? Un homme qui serait capable de tenir sur ses deux jambes sans trembler face à la mondialisation ? Un homme capable de s'enrichir et s'élever dans l'échelle sociale grâce à son intelligence et son travail , et non pas grâce à la grève et ses revendications syndicales ?

Ne pensez-vous pas que pour devenir riche ou réussir dans la vie, il faut avoir un certain état d'esprit, un certain caractère que la plupart des gens n'ont pas ?

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@Rostock. Le but de chacun est différent selon ses ambitions. C'est l'essence même du libéralisme. Dans libéralisme, il y a le mot liberté. Chacun est donc libre de vaquer à ses propres rêves . Si vous voulez vivre simplement, c'est votre affaire. Mais si d'autres veulent s'enrichir, vous ne devriez pas leur barrer la route.

Les libéraux ne veulent pas que l'Etat intervienne dans les affaires privées du citoyen. Pour éviter toutes formes de favoritisme envers tel ou tel groupe, l'Etat doit se contenter de gérer seulement 2 fonctions : la justice et la sécurité. Tout le reste est de l'ordre du privé. Faites les études que vous voulez, faites le travail que vous pouvez, mariez-vous avec qui vous voulez, vivez votre vie ....mais n'allez pas demandez des faveurs au gouvernement. Alors chacun aura se qu'il mérite.

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Et si le but n'était pas de s'enrichir ?

Si le but était simplement de vivre ?

Là bizarrement y a moins besoin de marché. Un ami a moi produit environ 75% de ses ressources alimentaires.
Seul. Il chasse pour la viande, et il entretient un vaste potager ou il cultive de tout.
Il produit même sa gnôle (mais chut ça c'est illégal).
Résultat ses courses se réduisent à ce qu'il ne peut produire lui même c'est à dire peu de chose somme toute.

Il faut sortir de cette finalité d'enrichissement pour arriver à une finalité de vie.
Je travaille pour vivre, je ne vis pas pour travailler.

Après il y a foultitude d'alternatives dont un libéral convaincu ne voudra surtout pas entendre parler.

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Relisez bien ce que je dis, et intégrez l'essence du propos, pas ce qui vous arrange.

J'en ai ras le fion de payer pour des parasites qui pâtissent de mauvaises décisions de leur part et ce alors qu'ils ont largement les moyens de régler de le problème avec leur blé.

Par contre payer pour les chômeurs ne me dérange pas, pas plus pour les retraites, ni pour la sécu qui pour le coup vu mon exposition au benzène pourrait devenir absolument nécessaire un jour.
Oui mon travail m'expose à un risque de leucémie à terme, et si la sécu est libéralisée, je n'aurai surement pas les moyens de payer les soins qui vont avec.

Votre histoire de libéralisme à l'extrême, c'est le modèle allemand des mini-job payés 1€ de l'heure (non mais la honte), ou des USA ou la première question qu'on vous pose en arrivant à l'hôpital est « vous avez une assurance santé ? Laquelle ? » et ou on vous soigne en fonction de ce qui est remboursé.
Qui reste sur le carreau d'un tel système ? Les chômeurs, les pauvres, bref, 80% de la population.

Tenez, aux EUA, il faut payer ses études, résultat, à 25 ans un étudiant à environ 100 000€ de dettes, et il n'a pas encore commencé à travailler.
Là dedans celui qui vient d'une famille riche est largement avantagé, celui qui vient d'une famille pauvre est sur de perdre.

Ce n'est pas un système juste, c'est de la merde en barre.

Chez nous au moins (même si tout est perfectible), même le fils d'ouvrier peut avoir une chance de devenir ingénieur, ou astronaute, il va devoir bûcher sec, mais il a sa chance.
Et on ne meurt pas de la grippe.

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@Dom176.

« Cela étant, vous me dites que le fort produit de l'argent au détriment du faible, n'est-ce pas ? Mais de quelle force s'agit-il ? Ce n'est pas celle des armes ni celle des muscles. Ce qui produit de la richesse, c'est la capacité de l'homme à penser. Pour autant, l'inventeur du moteur gagne-t-il de l'argent au détriment de ceux qui ne l'ont pas inventé ? Est-ce que l'homme doué d'intelligence gagne de l'argent au détriment des sots ? Le capable au détriment de l'incompétent ? L'ambitieux au détriment du paresseux ? Quand il n'est pas encore détourné ou pillé, l'argent est le fruit des efforts de tout homme honnête, chacun dans la limite de ses capacités. L'homme honnête sait qu'il ne peut pas consommer plus qu'il n'a produit."

"La révolte d'Atlas" de Ayn Rand.

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@David c'est certain ; pour s'enrichir nous avons besoin des autres,surtout pour les exploiter

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@David c'est certain ; pour s'enrichir il fut les autres,surtout pour les exploiter

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@Dom176. Le capitalisme est le marché . Sans Le marché votre travail ne sert à rien. Essayez donc de vous enrichir tout seul dans votre coin pour voir si ça marche. On ne s'enrichit pas seul mais toujours avec les autres , par des échanges économiques.

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@Rostock. Si vous en avez marre de payer pour les autres alors il faut libéraliser l'économie. Empêcher les politiciens d'intervenir sur l'économie et vous aurez un monde plus juste. Un monde où chacun obtiendra le salaire selon les fruits de son labeur.

Les politiciens qui réglementent l'économie ne font rien de plus qu'accorder des privilèges à certains groupes de pression. En déréglementant l'économie, on redonne le pouvoir aux consommateurs à savoir le peuple. Dans un marché libre, c'est le consommateur qui décide des gagnants et des perdants.

Prenez l'exemple de l'élection américaine. Toutes ces entreprises et ces lobbys qui financent la campagne de Trumps et Clinton...Une fois leur favoris élu, elles recueilleront les fruits de leurs efforts. « Leur président » devra d'une manière ou d'une autre les « remercier » de leur soutien....Le libéralisme est le vrai remède à la corruption et aux favoritisme. Si les politiciens n'ont plus aucun pouvoir sur l'économie alors les multinationales n'ont plus aucun intérêt à verser des pots de vin. Un libre marché est un marché sans privilèges, sans favoritisme, sans corruption.

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A David ce n'est pas le capitalisme qui apporte tout cela mais le travail humain

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Relisez bien : Capitalisme SANS bornes.

Martin Bouygues pourrait-il se payer voyages de luxe et cie sans le travail des petites mains pas toujours déclarées de son groupe ? Non.
Et quant un type comme ça, dans un société comme ça, qui a largement les moyens de payer se permet des écarts de ce genre, on le colle en cabane, lui et tout les responsables.
Ca s'appelle éliminer les parasites.

Quant un directeur d'hopital pousse ses salariés à bout avant de tranquillement monter dans sa voiture de fonction pour retourner à son appartement de fonction (donc payés par l'Etat je précise), je dis et j'affirme qu'il y a un sérieux soucis.

Quant ces même très grosses boites fraudent les cotisations pour attendre le chiffre faramineux de 15 milliards d'euros par an (soit plus que déficit de la sécu qu'ils fraudent), j'affirme qu'il y a un réel problème.

Le problème de base n'est pas le capitalisme mais l'avidité humaine et le grand nawak qui va avec.
Le capitalisme sur le papier, c'est comme le communisme ça fonctionne et c'est plutôt pas mal.
Une fois dans la réalité ça ne survit pas quarante ans sans perf' des états, et j'en ai marre de payer pour tous ces voleurs.

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50 000 € de subvention pour créer son entreprise ,pour toucher une telle somme il ne faut pas se contenter de cirer des pompes.
Personnellement,j'ai créé une entreprise il y a 25 ans et je n'ai jamais vu la moindre aide

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Le capitalisme est ce qui nous nourrit tous si vous ne l'aviez pas remarquez. Sans marché libre, sans échange économique, vous ne seriez même pas capable de préparer votre petit déjeuner. Seriez-vous capable de d'élever la vache qui vous donne le lait ? De cultiver le blé qui vous donne le pain ? De transformer ces aliments, de les transporter, de les stocker, de les emballer, de les vendre..etc....etc....

Seriez-vous capable de construire le réseau internet qui vous permet de vous exprimer ? De construire la voiture qui vous transporte au travail ? De vous chauffer ? De vous lavez ? Etc...

Tout cela vient du capitalisme, du libre marché.
En fait, elle est longue la liste de tout ce que le capitalisme vous apporte !

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Il y a auto-entrepreneur, et salariat déguisé.

Ce qui est évoqué dans l'article, ce sont les auto-entrepreneur qui sont en fait des salariés.
Ils n'ont pas le temps de bosser pour plusieurs clients, et a partir du moment où on en arrive à là, c'est du salariat. Seulement payer les cotisations sociale écarterai le fondement de ceux qui les emploient, donc on maquille un peu le truc et ça passe ...

Ce statut s'accompagne de beaucoup de dérives, inacceptables mais malheureusement bien acceptées.

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Non, vous n'avez soit pas lu l'article, soit vous l'avez comprit de travers.
Soit vous le faite exprès.

Oui c'est net mais c'est comme ça. Un boulot de merde selon l'article est un travail dans lequel on est soit : sous payé, exploité au delà de ses capacités, soit sans intérêt réel (oui ça existe, et je ne parle pas des cireurs de chaussures), soit dans lequel les conditions de travail sont indigne, soit le tout à a fois.

Prenez un exemple simple, le mien : je suis titulaire d'un BTS, j'exerce une profession en rapport avec ces qualifications, dans un milieu pas propre, dangereux, et avec un salaire légèrement en deçà de ce a quoi je pourrai prétendre.
Ai je un boulot de merde ? Non.
Je l'ai choisi, réellement. Il est intéressant, on me fout la paix, y a peu de tâches à la con, bref, j'y suis pas si mal.
Est ce que j'y resterai à vie ? Surement pas connaissant la politique salariale de la boutique.

Un autre exemple simple, ma mère. Aide soignante en hopital public.
C'est bien simple : elle est dégoutée. Elle en marre. A 54 ans elle n'attend plus que sa retraite.
Au menu, sous payée (moins que moi, c'est un comble quand même), pas d'augmentation depuis déjà six ans, (a si pardon, 12 euros pas an cette année), sous effectif constant (ils sont deux au lieu de six dans son service), manque de moyens, tout fout le camp.
Ce travail elle l'avait choisi, mais là c'est fini, elle n'en peut plus.
Pourtant ce n'est pas un boulot de merde à la première approche, c'est du service public, un métier d'utilité, on ne pourrait pas s'en passer.
Et pourtant s'en est devenu un.

La faute à qui ? A des décisionnaires abruti par l'idée du pognon.
Et c'est pareil partout.

J'ai quitté une société parce qu'on nous a prétendu qu'elle était en difficulté, et qu'il fallait se serrer la ceinture, pendant ce temps là la direction menait grand train et les dividendes tombaient dans la poche des actionnaires.

Ils n'ont pas réussi, ils parasitent.

Et les parasites ça s'élimine.

Au passage vous vous renseignerez sur la difficulté pour un enfant d'ouvrier d'accéder à des études supérieures pour comprendre que grimper dans la pyramide c'est pas simple.

En bref, défendre bec et ongle le capitalisme sans borne, c'est défendre l'esclavage.
Tenez renseignez vous sur les maquiladoras au Mexique pour vous faire une idée.

Boulots de merde : « On revient à une économie de type féodale, une économie de la domesticité »

C'est toujours la faute du capitalisme, des méchants patrons, de la société ....

Si vous avez un boulot de merde, il ne vous est jamais arrivé de vous dire que c'est peut-être de votre faute. Que c'est vous qui n'avez pas les compétences. Que vous n'êtes pas à la hauteur. Si vous êtes cireur de chaussures et pas milliardaire ; il y a peut-être une bonne raison à cela non ? A l'école, il n'y a qu'un seul 1^er de la classe. Dans la vie professionnelle pareil. Faut-il que tout le monde obtienne un métier de rêve pour que la société soit « juste » ?

Bientot, on verra des journalistes écrire des livres dénonçant non plus l'inégalité professionnelle mais aussi relationnelle : pourquoi cet homme sort avec un top model et pas vous ? Pourquoi la plupart des hommes doivent se contenter de femmes laides ? Là aussi , la societe est injuste, inégalitaire. Il faut dénoncer ça !

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Dans le collège où je suis professeur, on change sans cesse les emplois du temps pour éviter les heures de permanence. On nous incite à eviter les sorties et à rattraper les cours même en cas de formation (si, si). Evidement, à terme on n'aura plus besoin de surveillants. Les professeurs réaliseront ces tâches en heures sup avec très certainement davantage d'heures sup pour les jeunes, histoire de ne pas alourdir les retraites. Tout cela suit le modèle anglais où 4 profs sur 10 quittent le métier après seulement 5 ans. Tout professeur vous dira que dans un collège lambda un tel taux de remplacement garantit une augmentation des incivilités et de la pénibilité, les ados ne testant pas les profs ayant une réputation bien assise.
Bref ce métier plaisant, bien que difficile, se précarise à très grande vitesse et il ne me semble pas que le mouvement se soit inversé sous Hollande.

Boulots de merde : « On revient à une économie de type féodale, une économie de la domesticité »

Bonjour,
Je tiens à réagir à la partie relative aux Cireurs et j'ai bien peur que vous vous soyez laisser enfumer par un indépendant mécontent. Cette société a été reprise en décembre 2015 et appartient actuellement à un de ces indépendants que vous décrivez et qui gagnait très nettement plus que les montants que vous indiquez. La subvention du conseil général n'a pas été conservée. Actuellement il y a 2 salariés et un indépendant selon des choix personnels et tous gagnent nettement plus que le Smic, tout le matériel étant mis à disposition par la société.
Le plus grave dans votre article en dehors de la question de statut ou du patron voyou que vous semblez décrire est la qualification de « boulot de merde » et si vous aviez chercher à nous rencontrer (ce que vous pouvez toujours faire) vous auriez pu vous rendre compte du plaisir qu'il y a à faire ce métier manuel, dans de bonnes conditions.
Bien cordialement

Boulots de merde : « On revient à une économie de type féodale, une économie de la domesticité »

Il est de bon ton en ce moment d'alerter sur le statut d'autoentrepreneur. Perso, j'ai utilisé ce statut pendant un an, et je l'ai trouvé utile, sans avoir à me coucher devant quiconque. Par contre pourquoi personne n'évoque le statut de TNS avec ce système de racket qu'on appelle RSI ?... Ma conjointe à un petit restaurant, malgré un bon chiffre d'affaires, il lui arrive assez souvent de ne pas se payer et de se serrer la ceinture à cause des charges du RSI qui sont sans fin. L'an dernier elle a fait un salaire moyen de 1500 euros net par mois. Pour environ 60 heures/semaine ! Ramené à l'heure c'est largement en-dessous du SMIC, et bien sûr, mieux vaut ne pas tomber malade... COmbien de TPE dans cette situation dont tout le monde se fout à priori ?...

Boulots de merde : « On revient à une économie de type féodale, une économie de la domesticité »

La décroissance, c'est moins fun qu'on ne le dit, en fait.

JM JANCOVICI - Combien de temps peut on tenir avec le pétrole ?
par Johnny Fandango

www.youtube.com/watch?v=9G5KH9lxNWU

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Un petit bonus au livre de Brygo et Cyran :
http://cqfd-journal.org/Au-Salon-des-boulots-de-merde