Agir contre le mal-travail : « Il en va de l’avenir de notre santé, de la planète et de la démocratie » - commentaires Agir contre le mal-travail : « Il en va de l'avenir de notre santé, de la planète et de la démocratie » 2016-04-07T10:22:51Z https://basta.media/agir-contre-le-mal-travail-il-en-va-de-l-avenir-de-notre-sante-de-la-planete-et#comment5089 2016-04-07T10:22:51Z <p>Les patrons ont la tête dans le guidon ils ne voient que les problémes auquels ils sont confrontés : conccurence, rentabilité, réglementation etc... Ils ne voient pas que la déréglementation du marché qu'ils réclament afin de bénéficier d'un avantage conccurentiel de court terme finira par asphyxier la demande et leur carnet de commande. Ils sont victimes de ce dopage fatal qu'est le dumping social, fiscal, environnemental... A l'image du cycliste contraint de se doper s'il veut rester dans la course, l'absence de réglementation et de contrôle efficace à faillit tuer la profession et continu de faire des dégats. En l'absence de régles minimales le marché accentue les déséquilibres en attribuant un prix toujours plus bas à ce qui est abondant. Le travailleur se trouvant sur ce marché voit donc sa rémunération baisser jusqu'a atteindre le seuil de pauvreté. Si dans un premier temps la baisse du prix entrainne un accroissement de la consommation de force de travail, au-delas d'un seuil sa consommation stagne du fait de la saturation de la demande. Or sans réglementation son prix continue de baisser du fait de l'abondance de l'offre (phénoméne bien connu des agriculteurs).Le souci étant que le travailleur est aussi consommateur. Là se situe le point de basculement, le prix de la main d'oeuvre continuant à baisser sans accroissement de la consommation entrainne une diminution de la consommation propre de cette même main d'oeuvre que rien ne vient compenser. Sans garanties minimales et sans partage du travail permettant de diminuer la pression de l'offre, la consommation des riches ne compensera pas celle des travailleurs. L'interêt des travailleurs est donc aussi l'interêt des patrons.</p>