L’âge de la retraite va passer à 63 ans alors que le chômage de longue durée s’aggrave pour les « seniors » - commentaires

L'âge de la retraite va passer à 63 ans alors que le chômage de longue durée s'aggrave pour les « seniors »

Bonjour,
Juste pour dire à AZUCENA que je suis de tout coeur avec toi , j'ai compris que le systeme est celui des chaises musicales , tout va bien jusqu'au jour ou c'est vous qui n'avez plus de siege.J'ai eu l'experience du travail dans des entreprises tres humaines et chez des négriers , j'en conclus qu'il y a plusieurs mondes du travail , et le plus difficile fonctionne en vase clos , c'est la face cachée et honteuse de notre économie , mais qui voudrait véritablement réformer la base de la pyramide ?les étages supérieurs comme vous le dites ont bien trop peur d'y laisser des plumes.

L'âge de la retraite va passer à 63 ans alors que le chômage de longue durée s'aggrave pour les « seniors »

Article qui pointe une des contradiction centrale du système capitalisme qui nous écrase. Moins les entreprises créent d'emploi, plus on allonge la durée du travail.
La déduction logique est que le Medef, le patronat, souhaite un chômage massif. Lequel permet, avec la complicité des gouvernants influencés et/ou achetés, de casser tous acquis et droits du salarié, mieux, de se défaire d'un code régissant le travail au profit de contrats, autant dire placer ts le monde ds la situation du salarié agricole saisonnier.
La deuxième déduction est que le patronat ne créera plus d'emploi sauf le minimum, en diminution constante.
Les exigences parasites - actionnaires, rémunérations CA et PDG sont en constante et grande hausse, masse de fric manquante sans arrêt pour les créations d'emplois, les salaires et la recherche. Le profit n'a pas de frontières, donc on ira pressurer les salariés moins couteux et plus dociles ailleurs, quelque soit la qualité des encadrements, des techniques, de la logistique française, quitte à délocaliser aussi le savoir-faire, les machines, les spécialistes.

On a des syndicats aux dents limées, mais c'est quand même à eux qu'il faut adresser - par mail, par lettre, il faut le faire, ne pas laisser passer, comme on doit dire aux politiques combien il nous font mal, sinon après ce n'est pas la peine de venir gémir - qui ont vraiment totalement rampé sur cette énième défaite ds salariés. C'est eux qu'il faut critiquer, dénoncer, stigmatiser : la CFDT, la CFTC et la CGC-CGE.
C'est sur eux qu'il faut investiguer, et chercher comment la corruption est montée - dans les dirigeants naturellement, puisque là aussi le corps pourri en commençant par la tête.
Et non montrer du doigt des victimes comme soi, c'est à la fois minable et faux.

Enfin, il n'y aura jamais de mots assez justes et forts pour pointer et dénoncer l'immense responsabilité de la canaille politique au pouvoir qui a carrément viré à 180° pour se mettre aux ordres du Medef et autres maîtres étrangers, avec une absence de conscience et un zèle digne des pires traîtres de l'histoire. A mon avis, en tant de guerre, ou de menace climatique, nucléaire généralisée, ces pourritures seraient fusillées.

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salut

Perso ,j'ai pas envie de jeter la pierre à des victimes qui sont dans la souffrance ,même si je pense qu'illes ont une part de responsabilité dans ce merdier ...
J'ai envie de dire que quand ça va mal faut aller consulter et que ce n'est pas une honte que de se faire aider !
Un arrêt de travail notifié par un psy a plus de poids que par un généraliste . Il y a de tous chez les psy comme ailleurs , des collabos et des résistants !
Leur but d'allonger la durée du travail est de faire crever les gens au travail ! Il n'y a pas de doutes là dessus !!!
A partir de 50 ans il ya des douleurs qui apparaissent et selon le boulot c'est INTOLERABLE !
Mais la majorité collabore en continuant dans la souffrance...(truc judéo chrétien de merde ) ...
La majorité des syndicats avalise la régression depuis 35 ans maintenant ...
Tant qu'il n'y aura pas de révolte , il n'y a pas de raison pour que ça change. Celui qui se bat peut perdre ,celui qui ne se bat pas a perdu c'est de Bertold Brech !

L'âge de la retraite va passer à 63 ans alors que le chômage de longue durée s'aggrave pour les « seniors »

Vous êtes amer, déçue par la vie et résignée. Vous êtes malheureuse et vous pensez savoir par expérience que vous ne pourrez pas faire changer les choses ou faire payer les responsables. Du coup vous vous dites : pourquoi on regarderez pas du côte de ces gens qui sont en « pseudo » maladie et en invalidité et qui sont moins malheureux que moi et en meilleure santé (d'après votre sacro-saint jugement). Bas oui, faudrait quand même que les injustices soient réparties équitablement entre les exploités...
Sérieusement, vous avez fait vos choix. Tout comme vous faites le choix de vous morfondre... Pourquoi reprocher aux autres leurs choix ?
« changez, plutôt que vos désirs, l'ordre du monde »

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Vous avez encore quelques illusions sans doute pour vouloir me donner des leçons. Qui donc parle de "choix" de vie ? Jetée au chômage à 52 ans, j'ai été contrainte de créer une autoentreprise. La "belle" affaire ! Où voyez-vous un "choix" ? Née du mauvais côté de la barrière, je survis par mes propres forces et ne compte sur personne d'autre que moi-même pour payer les factures et maintenir ma famille en vie.
La responsabilité des banques, des multinationales, du "grand capital", je connais... j'ai condamné, j'ai souffert sous leur joug aussi. Ce combat, je le mène depuis les années 70. Ça fait un bail, non ? Vous n'étiez peut-être pas née/né que je militais activement et dénonçais déjà ces maux. Illusions perdues. Qu'a-t-on fait depuis ? La prétendue "gauche", par deux fois portée au pouvoir, nous a trahis et déçus. Quant aux autres... beaucoup de blabla avant les élections, mais après, il n'y a plus grand monde pour agir...

Je travaillais dans ce genre de petite structure où personne ne vous soutient dans vos combats, où l'inspecteur du travail ne passe jamais et où le médecin du travail vient en coup de vent, tous deux fermant un œil (voire les deux yeux) sur tout ce qui pourrit votre quotidien. Ces entreprises, il y en a des milliers en France, il n'y existe ni syndicat, ni délégué du personnel, ni comité d'entreprise, ni comité d'hygiène et de sécurité, ni cantine à bas prix, ni mutuelle d'entreprise, ni répit en cas de maladie, ni maintien du salaire en cas d'exceptionnel arrêt, ni avantages sociaux, ni ponts, ni revalorisations de salaire, ni possibilité d'avancement, ni stages de formation, ni voyages, ni "petites fêtes", ni, ni, ni... Les salariés de ces entreprises, ils sont des millions, ne croient même plus en un "Germinal" salvateur et ne fondent plus leurs espoirs en quelque mouvement solidaire que ce soit. Mais qui s'en soucie ? Des salariés méprisés et surexploités à qui l'on crie cependant qu'ils sont des privilégiés et à qui l'on veut faire croire qu'ils font partie d'une nouvelle classe de nantis : « Estime-toi heureux, tu as un boulot... », autrement dit : « Bosse et ferme ta g..., tu es un privilégié. »
Alors non, ce n'est pas de l'envie, car il n'y a rien d'enviable à une situation d'employé, quelle qu'elle soit, mais c'est tout de même un constat amer. Je ne compte pas sur un changement de société… j'y ai cru, j'ai parié, j'ai perdu.
Je m'insurge parce que dans nos pays, même chez les "petits", il y a deux poids deux mesures et que même chez ceux qui se targuent de vouloir reprendre le flambeau des luttes (leurs petites luttes intestines sans doute) il y en a qui ne renonceraient pour rien au monde à leurs petits avantages, à leurs mesquines combines, fût-ce pour aider autrui. Pire, ils se contentent de leurs petits avantages "perso" (que vous, contribuable, vous... contribuez... à leur payer), sans vergogne, ils vous les balancent même à la figure. Parfois, il leur arrive de participer aux luttes, celles menées dans leurs grandes structures pour revendiquer leur ramette de papier, un bout de beurre à la cantine ou un rouleau supplémentaire dans les wc.
La retraite à 60, 62 ou 63 ans... ils s'en fichent, puisqu'ils ont, eux, la possibilité, sinon le droit, de la prendre bien avant. Descendre dans la rue avec des banderoles quand on n'est pas directement concerné, c'est facile, c'est amusant et ça permet de se retrouver entre copains pour se donner bonne conscience et se taper deux ou trois heures de "tchatche" tout en faisant une marche salutaire + un apéro au bout (pardon, mais c'est du vécu, du vu et, hélas, revu...)
Ils se sont désolidarisés de nous, ils ont fermé leurs yeux, et leurs consciences surtout. La fameuse lutte des classes, celle qui, aujourd'hui plus que jamais, aurait pourtant bel et bien lieu d'être, il y a belle lurette qu'ils n'en voient plus l'utilité.

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Je travaillais dans ce genre de petite structure où personne ne vous soutient dans vos combats, où l'inspecteur du travail ne passe jamais et où le médecin du travail vient en coup de vent, tous deux fermant un œil (voire les deux yeux) sur tout ce qui pourrit votre quotidien. Ces entreprises, il y en a des milliers en France, il n'y existe ni syndicat, ni délégué du personnel, ni comité d'entreprise, ni comité d'hygiène et de sécurité, ni cantine à bas prix, ni mutuelle d'entreprise, ni répit en cas de maladie, ni maintien du salaire en cas d'exceptionnel arrêt, ni avantages sociaux, ni ponts, ni revalorisations de salaire, ni possibilité d'avancement, ni stages de formation, ni voyages, ni "petites fêtes", ni, ni, ni... Les salariés de ces entreprises, ils sont des millions, ne croient même plus en un "Germinal" salvateur et ne fondent plus leurs espoirs en quelque mouvement solidaire que ce soit. Mais qui s'en soucie ? Des salariés méprisés et surexploités à qui l'on crie cependant qu'ils sont des privilégiés et à qui l'on veut faire croire qu'ils font partie d'une nouvelle classe de nantis : « Estime-toi heureux, tu as un boulot... », autrement dit : « Bosse et ferme ta g... »
Alors non, ce n'est pas de l'envie, car il n'y a a rien d'enviable à une situation d'employé, quelle qu'elle soit, mais c'est tout de même un constat amer. Je ne compte pas sur un changement de société, j'y ai cru, j'ai parié, j'ai perdu.
Je m'insurge parce que dans nos pays, même chez les "petits", il y a deux poids deux mesures et que même chez ceux qui se targuent de vouloir reprendre le flambeau des luttes (leurs petites luttes intestines sans doute) il y en a qui ne renonceraient pour rien au monde à leurs petits avantages, à leurs mesquines combines, fût-ce pour aider autrui. Pire, ils se contentent de leurs petits avantages "perso" (que vous, contribuable, vous... contribuez... à leur payer), sans vergogne, ils vous les balancent même à la figure. Parfois, il leur arrive de participer aux luttes, celles menées dans leurs grandes structures pour revendiquer leur ramette de papier, un bout de beurre à la cantine ou un rouleau supplémentaire dans les wc.
La retraite à 60, 62 ou 63 ans... ils s'en fichent, puisqu'ils ont, eux, la possibilité, sinon le droit, de la prendre bien avant. Descendre dans la rue avec des banderoles quand on n'est pas directement concerné, c'est facile, c'est amusant et ça permet de se retrouver entre copains pour se donner bonne conscience et se taper deux ou trois heures de "tchatche" tout en faisant une marche salutaire + un apéro au bout (pardon, mais c'est du vécu, du vu et, hélas, revu...)
Ils se sont désolidarisés de nous, ils ont fermé leurs yeux, et leurs consciences surtout. La fameuse lutte des classes, celle qui, aujourd'hui plus que jamais, aurait pourtant bel et bien lieu d'être, il y a belle lurette qu'ils n'en voient plus l'utilité.

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« ...et si on regardait de ce côté là ? » Cette réflexion manque cruellement d'intelligence et est certainement due à la rage et la colère que vous évoquez. Pour une lectrice de Basta! votre esprit critique me semble assez peu aiguisé. Je vous conseille d'aller plutôt voir du côté des banques ou encore des multinationales si vous cherchez des responsables à certaines injustices (ou simplement du côté de ceux qui amassent des milliards pendant que la plupart des autres s'adaptent pour vivre ou survivre du mieux qu'ils peuvent ou qu'ils pensent pouvoir). Mais peut-être aussi de vous interrogez sur vos choix de vie. Je compati cependant à vos malheurs.

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Vous y croyez, vous, à l'allongement de la durée de la vie ?
Allons, quelle foutaise !

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Ajout...

Quant à l'allongement de la durée de la vie, je demande à voir... mais je ne verrai sans doute pas ! M'est avis que c'est de la foutaise, un truc pour les nantis sans doute, un mensonge de plus que l'on veut faire gober aux petits salariés qui, pour certains, y croient... Pourtant, dans un pays où on est « vieux » à 50 ans et, pire, « vieille » à 40, on n'est pas poussé à faire de vieux os. Et nos médecins traitants démissionnaires sont là pour veiller au grain... Malade ou pas, quand on est un petit salarié, le mot d'ordre est « Arbeit ! », trois cachets de paracétamol et au boulot !
Les cimetières sont pleins de quinquagénaires morts d'un cancer, maladie qui atteint hélas, des gens de plus en plus jeunes (ayant un parent travaillant dans le secteur médical, je peux, de source sûre, l'affirmer). Le stress, le manque d'hygiène de vie, la malbouffe, la vie trépidante, le manque de sérénité font qu'il y a aussi plus de problèmes cardiaques et de maladies « de l'usure mentale et psychique » que l'on ne connaissait pas avant, voire des suicides de quinquagénaires jetés aux oubliettes du Pôle emploi... Bon débarras diront certains !
J'ai commencé à 7 h ce matin... il est 18 heures... Ces quelques mots jetés ici à la va-vite constituent ma « pause »... mais il faut que je retourne bosser, j'ai encore quelques heures à faire pour boucler ma journée, et je remets ça demain samedi et probablement encore dimanche.
Ah, quel dynamisme, ces vieux ! Vous voyez qu'on peut bien les faire marner encore !

Alors, la retraite à 63 ans, je n'y crois pas. Soit nous crèverons avant d'y arriver, soit nous la prendrons avant l'âge de 63 ans avec une décote... N'est-ce pas là, au fond, le seul véritable but, non avoué parce que non avouable, de toutes ces manœuvres ?

L'âge de la retraite va passer à 63 ans alors que le chômage de longue durée s'aggrave pour les « seniors »

Bonjour,

La triste nouvelle de mon futur départ à la retraite à 63 ans m'a anéantie, il n'y a pas d'autre mot... Moi qui, après quarante années de labeur, en ai plus qu'assez, je suis fatiguée, malade, lourdement chargée de famille, j'ai failli hurler de rage et de colère.
À 52 ans, j'ai été jetée au Pôle emploi à la suite d'un licenciement déguisé en rupture conventionnelle (après six années de mise au placard et d'humiliations).
Ayant un métier « rare », une enfant handicapée et un mari relevant d'un cancer... j'ai créé une autoentreprise (cette forme de sous-prolétariat qu'on exploite comme c'est pas permis !), faute de mieux !
Mon entreprise fonctionne bien, mais les sacrifices sont nombreux : pas de vie de famille, travaux ardus et mal rétribués, horaires de travail à rallonge (15 heures d'affilée avant-hier !), tarifs qui n'augmentent jamais, heures passées à sans cesse prospecter... pour aboutir à un équivalent-salaire mensuel de 1500 à 1600 € seulement, la belle affaire !
Et je n'ai même pas la moindre idée, après trente-cinq années de « salariat » et dix à onze années d'entreprise individuelle, à quelle sauce je vais être mangée ni combien je percevrai.
Mon mari a sept ans de plus que moi, au chômage à 52 ans mais de manière bien plus « cool » que moi, on lui a fichu une paix royale. Ayant commencé à travailler tôt, il a pu cumuler allocations chômage puis la fameuse « allocation équivalent retraite » qui, si je ne me trompe, a été supprimée depuis.
Encore cinq ans... Or, dans deux ans, j'aurai un nombre de trimestres suffisant, n'y a-t-il vraiment pas moyen de partir avant ? Je travaille de 10 à 15 heures par jour, je ne tiendrai pas jusqu'à 63 ans, je suis éreintée.
Pendant ce temps-là, j'ai vu bien des gens, dont mes amis, partir à la retraite, d'autres, plus jeunes et en meilleure santé que moi, en pseudo-maladie reconvertie en invalidité... Et si on regardait un peu de ce côté-là ?

L'âge de la retraite va passer à 63 ans alors que le chômage de longue durée s'aggrave pour les « seniors »

http://www.scoplepave.org/travailler-moins-pour-gagner-plus Un lien vers une conférence gesticulée, pour mieux comprendre l'arnaque.