Des centrales solaires géantes au Sahara : solution au changement climatique ou néocolonialisme déguisé ? - commentaires

Des centrales solaires géantes au Sahara : solution au changement climatique ou néocolonialisme déguisé ?

dites donc vous avez encore la pêche, c'est quoi ces tartines que vous écrivez ?

Des centrales solaires géantes au Sahara : solution au changement climatique ou néocolonialisme déguisé ?

On ne prive personne puisque c'est une énergie qui n'est pas exploitée, et par personne, et qu'il n'y a pas de projet africain. Or cette énergie est perdue contrairement au pétrole qui peut rester dans des réservoirs pendant des millions d'années.

Des centrales solaires géantes au Sahara : solution au changement climatique ou néocolonialisme déguisé ?

On tire déjà des cables sous les océans, pour les banques et les télécommunications.
Ca ferait surement beaucoup de pertes, mais c'est faisable.

Des centrales solaires géantes au Sahara : solution au changement climatique ou néocolonialisme déguisé ?

Il reste un fait indéniable. En 2005 une manipulation fortuite a permis, au laboratoire Sandia, Nouveau Mexique, d'atteindre une température de plus de trois milliards de degrés, dans le compresseur MHD construit en 1975 par mon collègue Gerold Yonas, pendant une poignée de nanosecondes. C'est trois fois la température requise pour opérer une fusion exo-énergétique Bore 11 plus Hydrogèe 1 (ordinaire ) donnant trois Hélium 4 ( de l'hélium ordinaire, pour gonfler les ballons ) .
– Ah, se sont écrié les polytechniciens, professeurs de physique des plasmas à l'X, Rax et Chuvatine : ces température n'intéressent que de minuscules « points chauds » !
Arguments qui furent laminés en 2012 par mon regretté ami et collègues l'anglais Malcom Haines, lors d'un colloque qui s'est tenu à Biarritz, où les Français, pourtant organisateurs, sont restés muets comme des carpes. Depuis l'idée fait son chemin. MAGLIF a pris la suite. Des réactions de fusions D-D ont été obtenues, pour commencer.
Mais …..
Mais ce système de production d'énergie par « fusion pure », débouche sur une « bombe verte », exempte de retombées, et de plus miniaturisante. Ce qu'on ne sait faire avec des bombes actuelles, limitées vers les basses puissances à 300 tonnes de TNT. Assez pour expédier des déchets suffisamment haut pour que l'assaillant les voient retomber sur sa tête. C'est pour cela qu'on ne les emploie pas, nos fichues bombes.
En effet la bombe-type est une bombe à fusion, Lithium 6 deutérium ( sous forme d'hydrure de lithium, solide, où la réaction est initiée par la fission d'une amorce sous forme d'une sphère de plutonium 239, écrasée par un explosif. Et pour que ça démarre il faut atteindre la « masse critique », et cela limite vers les basses valeurs le la masse de la sphère de plutonium ; grosse comme une balle de ping-pong.

Avec ces bombes à fusion pure, plus besoin des bombe à fission pour démarrer la réaction. Il suffit d'une compression MHD drivée par l'énergie développée par un explosif chimique : Technique Sakharov 1950.

Comme me le disait un ancien des bombes, responsable de l'instrumentation à Mururoa :

– Rien ne se fera sans l'aval de l'armée.

Vous avez compris : les bombes d'abord, l'énergie ensuite.
L'histoire ne se répète pas : elle bégaye.

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Eh oui, nous sommes face à toutes ces choses. La science et la technologie, à quoi voulons-nous les utiliser ? Sur le plan médical on assiste à des aberrations. Une femme, amputée accidentellement des deux jambes, en dessous des genoux, dit « je peux ainsi gagner en taille, disposer non d'un grand nombre de paires de chaussures, mais d'un grand nombre de paires de jambes ». Certes, elle a bien retourné à son profit son handicap. Elle est devenue le premier mannequin amputé. Mais elle prédit qu'un jour des femmes ou des hommes souhaiteront être amputés pour gagner en stature.
Les micro-ondes pulsées agissent sur les cerveaux, tous les scientifiques le savent. Alors nous voilà avec des systèmes de Crowd control, de contrôle des foules. Un contrôle psychique, mais pourquoi pas aussi biologique, par action à distance sur les génomes ?
Là, je deviens « conspirationniste ». La science, on le sait, ne cherche que le bonheur des hommes, à coup d'OGM et de bombes intelligentes.
Vous n'imaginez pas avec quoi on achète un scientifique. Le plus souvent des promesses suffisent, ou une poignée de vanité. Il y a 20 ans le courrier du CNRS avait sorti un numéro spécial de son « Courrier du CNRS », consacré aux rapports entre le monde de la recherche et l'armée. Charpentier, alors directeur du département Science Physiques pour l'Ingénieur avait écrit dans cette planquette « nous manquons de contrats avec l'arme pour satisfaire toutes les demandes de nos chercheurs ». Ca vous étonne ?
La science est devenue le terrain de tous les mensonges, de tous les mutismes. En 2011 j'étais allé (pour la première fois de ma vie ) à un manifestation anti-nucléaire. J'y étais le … seul scientifique. Car s'opposer à cela est dommageable pour la carrière.
Nous manquons d'esprits à la fois brillants, clairvoyants et surtout libres. Et c'est pour cela que nos forums se peuplent de palabres sur des générateurs à rendements sursitaires. Le « mouvement perpétuel » a encore de beaux jours devant lui.
Philippe Bihouix prône le retour vers une basse technologie. Sous certains angles, il n'a pas tort. Il faut mettre fin aux luxes inutiles, au consommables sur courtes durées, au systématiquement périssable. Il vaut mieux miser sur le solaire thermique, dont les éléments sont pratiquement tous récupérables que sur un photovoltaïque créateur de déchets ingérables, truffés de métaux irrécupérables, Mais en parallèle une science de pointe, une science de l'extrême peut apporter de nouvelles sources d'énergie, aussi inimaginables aujourd'hui que pouvait être le nucléaire en 1900, quand Poincaré disait « on ne me fera jamais croire qu'on pourra détruire une ville avec une livre de matière ! ».
Le nucléaire producteur de neutrons est une erreur de jeunesse de l'atome, qu'il s'agisse de fission ou de fusion deutérium-tritium.
Nous sommes comme des chimistes qui ne disposent que de deux sources d'énergie : des explosifs, ou des … machines à vapeur. Quand le Belge Lenoir proposa le premier moteur à combustion interne, animant une charrette aux roues de bois cerclées de fer, on lui rit an nez. Et pourtant : vos véhicules ne sont pas des machines à valeur.
Ah, j'aimerais avoir dix ou vingt ans de moins, pour me battre tout cela, alors qu'à 20 kilomètres de mon domicile des ingénieurs et techniciens surpayés, ne payant pas d'impôts, dans un lieu sanctuarisé, conduisent des troupeaux d'esclaves, masse laborieuse importée, pour construire la plus fantastique et la plus couteuse cathédrale de l'absurde de tous les temps : ITER. Quelle dérision ! Quel mensonge, que leur service de communication ne songe même plus à défendre.

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Des président français successifs, fantoches à la solde de puissances d'argent, réclament une compétitivité de la part de sources d'énergie alternatives. Je note au passage les excellentes remarques de Philippe Bihouix, concernant la recyclabilité des matières premières et la vanité de certaines avancées technologiques qui engendrent destructions d'environnements et pollution, misères humaines, sous un fallacieux prétexte écologiste.
Mais que sont les guerres, sinon de fantastiques activités économiques, menées « à fond perdu ». On invente des merveilles de technologie. On met à contribution les cerveaux les plus brillants. On trouve des hommes qui, pour tester les performances d'instruments de mort, sacrifiant leur vie. On crée un raccourci impressionnant entre la production et la mise à la casse. Ainsi la « demande » n'est-elle jamais satisfaite. Une fois ces guerres achevées, un nouveau marché, tout aussi juteux, géré par les mêmes acteurs, apparaît : celui de la reconstruction.
Les pertes humaines s'oublient vite. Quelques monuments aux morts, des brassées de médailles, des pensions pour veuves de guerre et pour invalides, et en quelques décennies l'affaire est jouée.
Allez dans le Nord de la France et cherchez les traces de la guerre de 14-18 : vous trouverez quelques cimetières, des musées, des terrains encore non nivelés, peuplées de cratères devenus verdoyants.
Allez à Berlin, Tokyo, Desde, Coventry, Londres. Cherchez-y les traces du conflit : mêmes réponses.
Mais quand on se décidera à utiliser l'arme nucléaire, alors cela sera une toute autre histoire. On rendra inhabitables de vastes territoires pendant 100.000 ans : dix fois plus que la durée de l'histoire humaine ! On abîmera des génomes, on peuplera la Terre de monstres hagards. Toute la biosphère sera atteinte, durablement, par cette merveille de la science, aux mains d'inconscients. Et, je vous le prédits : l'arme thermonucléaire n'est pas le must. Des choses bien pires sont à naître.
Et cela nous entraîne vers la responsabilité des scientifiques. Une responsabilité basée sur son silence, sa corruption. Science sans conscience n'est que ruine de l'âme. Mais où est l'âme de la science, aujourd'hui ?
Il y a 25 ans j'avais envisagé, avec l'appui d'un ami cancérologue, de tenter d'envisager des thérapies basées sur l'action de micro-ondes pulsées en très basse fréquence, capables par exemple d'attaque les ARN présents dans les cellules infectées par le Sida. Je me suis trouvé orienté vers un homme que cela intéressait, aujourd'hui décédé. Sa marotte : les … armes cancérigènes ! Je ne savais pas qu'on pouvait descendre aussi bas. Il m'a fait suivre un document de travaux français intitulé pudiquement « évocation des cancers ».

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13 avril 2015
Je voudrais ajouter un commentaire au aspects que j'ai évoqués dans ce que j'ai installé dans ce forum, et qui était essentiellement de nature technique. Il est évident que les questions évoquée ici ne sont pas séparables des aspects de politique internationale. Et si l'islamisme radical est une source de déséquilibre et de violence croissance, l'impérialisme américain ne l'est pas moins. Si par deux fois de sympathiques G.I. ont donné leur sang pour libérer l'Europe, il n'en est pas moins vrai qu'après le génocide indien dans le Nouveau Monde, puis la guerre de sécession, les Etats-Uis se sont découvert un appétit de puissance insatiable, depuis la guerre Hispano-Américaine et la main-mise sur Cuba, jusqu'à l'intervention hypocrite aux Philippines. Alors que la seconde guerre mondiale est censée avoir pris fin en 1945, dans une allégresse de millions d'hommes, les Etats-Unis sont restés en guerre depuis un demi-siècle, employant la violence, la corruption, la subversion sans retenue, sous prétexte de défendre « le monde libre » et la « démocratie ». Marx avait écrit que le capitalisme finirait par s'auto-détruire. Mais force est qu'il ne s'est jamais aussi bien porté et étend ses effets délétères partout dans le monde. L'impérialisme détruit les acquis sociaux, corrompt, pille, installe des régimes fantoches à sa solde partout où il le peut. Quand le guerre a fait son oeuvre « libératrice », les multinationales rappliquent, pour se partager le butin. J'ai lu que depuis 1945 ces multiples guerres et génocides issus de manipulations extérieures ou intérieures avaient fait autant de morts que la seconde guerre mondiale, laquelle n'a jamais été que la continuation, vingt ans après, de la première.
Nous vivons un état de guerre mondiale depuis un siècle, qui ne semble pas près de s'arrêter. Derrière cette façade, la conquêtes de ressources, et le soleil, le vent, ne sont que des ressources nouvelles, ouvertes à un néo-colonialisme qui ne demande qu'à s'installer de nouveau.
Face à ce néo-colonialisme imbécile, de courte vue, des masses humaines ne trouvent d'autres recours ultime qu'un extrémisme inhumain. Ains se créent « le camp du bien » et le « camp du mal ». Vision qui s'inversent quand on change de camp, d'ailleurs. Les rôles des terroristes et des policiers sont interchangeables. Question de points de vue.
Ce sont les réparations exorbitantes imposées en 1918 aux Allemands qui ont créé le Nazisme, surfant sur une pensée nationaliste, dérivant vite vers un racisme en quête de bouc émissaire, créateur des mythes d'une race supérieure et de sous-hommes.
De même ce sont les frappes vaugles de drones, menées par des gens à l'abri dans des centres de pilotages situées au coeur des USA, et des embargos meurtriers qui créeront des mouvances radicales, sursaut ultime de ceux qui ne veulent pas se soumettre.
J'aime beaucoup les analyses du Belge Michel Collon, par exemple vis à vis de la seconde Guerre Mondiale, qui au lieu de s'attacher aux détails et à l'inventaire des horreurs, s'oriente vers les causes profondes : la crainte des puissances capitalistes de voir émerger des mouvements sociaux dangereux pour leurs intérêts. Alors « une bonne guerre » rabota providentiellement les inégalités sociales, mettaient le prolétaire et le petit bourgeois côte à côte, face à l'ennemi, des deux côtés, créant dans les deux bords « l'union sacré ». Tandis que les grands ne tirent que profits de ces boucheries inhumaines.
« On croit mourir pour la patrie et on meurt pour les banques ».
Mais qui, à part Michel Collon, en cette célébration du centenaire de la déclaration de guerre, analysait ces ressorts plus qu'évidents ?
Plus que jamais se trouve conforté l'adage "les guerres envoient se battre les uns contre les autres des gens qui ne se connaissent pas et sont déclenchées par d'autres, qui se connaissent fort bien.

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Suite (et fin ) de mon message :
– Avec le nucléaire, nous n'avons fait qu'effleurer une « manipulation de la matière et développant »une réaction de dissociation ( la fission ) auto-catalysée (par des neutrons). La découverte d'un processus de catalyse deutérium-deutérium à l'aide d'un catalyseur, qu'on n'a pas encore découverte, n'est nullement à exclure, même si les efforts en direction d'une « fusion froide » ne se sont pas encore avérés concluants. Un jour nous saurons manipuler la masse, la charge électrique, produire de l'antimatière en tant que source d'énergie. Il est aberrant de tenter d'envisager l'avenir à l'horizon du siècle en extrapolant les technologies de l'époque actuelle. C'est comme envisager, en 1890, des ligne aériennes transatlantiques, avec des avions mus par la vapeur (comme l'Eole de Clément Ader ).
– Au lieu de cela les pays « développés » consacrent des sommes indécentes au développements d'armements. Les guerres incessantes coûtent des fortunes, ravagent des pays, détruise le niveau de vie de masses d'être humains.
– Si les hommes envisageaient de dépenser le dixième de ce qu'on claque dans une guerre mondiale, la planète deviendrait un paradis. Pendant les guerres, on dépense sans compter, on invente à tout va. Mais, c'est bien connu :

Quand on hait, on ne compte pas

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Suite de mon message :
– On peut équiper des montagnes avec des systèmes de production d'énergie solaire. On peut déployer au large des côtes des plateformes articulées, de très grandes tailles, couvrant des dizaines de kilomètres carrés, exploitant à la fois l'énergie des vents, du soleil, des vagues et des courants. Des plate-formes qui résisteraient aux pires typhons ( en repliant les installations émergents sensibles ) , et évidemment aux tsunamis, qui à distance des côte ne sont qu'une houle de grande longueur d'onde. Sous de telle plateformes ont pourrait créer des fermes marines, productrices de protéines. On pourrait créer des « ports marins », des unités d'habitation. Ces plateformes interdiraient tout dragage et permettraient un repeuplement de la faune marine.
– On peut repenser l'habitat en visant l'autosuffisance énergétique, sous toutes ses formes. On peut couvrir les voies ferrées et les espaces routiers par des panneaux de solaire thermique, plans, en miroirs de Fresnel. L'énergie produite servirait à alimenter les trains et des véhicules dotés d'une perche déplorable qui, à la manière des auto-tamponneuses, irait prélever le courant au plafond. Les véhicules qui n'en seraient pas dotés rouleraient à l'essence ou au diesel. Les autres rouleraient avec l'énergie du soleil, et pourraient au passage recharger des batteries qui leur permettraient des trajets en ville, non polluants.
– Au lieu de cela on veut lancer des véhicules électriques, non polluants, certes, mais utilisant l'énergie électrique produite par les centrales nucléaires...
– Dans les régions tropicales on peut exploiter les fortes différences de température entre la surface et le fond marin pour faire fonctionner des générateurs Stirling.
– La Terre est un immense chantier d'énergies renouvelables se présentant sous de multiples formes. Nos « verts » sont en dessous du lamentable, et ne font, en France, que se chamailler. Ils sont dépourvus de compétences et d'imagination, visent « des sièges » et « du pouvoir ». EELV est au dessous de tout. Les associations anti-nucléaires comme sortir du nucléaire organisent des « défilés de bisounours » et sont de toute évidence infiltrées. Nos ministres, totalement incompétents, ignorant tout des sujets qu'on leur confie, attendront la prochaine catastrophe nucléaire pour comprendre que cette filière doit être TOTALEMENT et immédiatement abandonnée. Au lieu de cela on dépense de l'argent à construire l'installation ITER qui ne fonctionnera jamais (faites ITER+Youtube et allez regarder mes vidéos).
– Il ne s'agit pas « d'un retour à la bougie », mais d'un retour à l'intelligence et à un retour vers un réel progrès, un réel esprit d'entreprise scientifique et technique. Avec un budget du centième d'ITER on pourrait développer immédiatement des recherches, inspirées par les projets MAGLIF et BAÏKAL, axés, d'abord sur une fusion impulsionnelle, puis sur une fusion neutronique Bore Hydrogène, non polluante (elle ne produit que de l'hélium, qui pourrait servir à une locomotion aérienne). Radioactivité : négligeable. .
– Au lieu de cela, au sein de l'OPECST (Office Parlemantaire d'Etude des Choix Scientifiques et Techniques) des vieillards incompétents produisent leurs calculs concernant « notre stock de plutonium dans un siècle » alors que d'ici 50 ans notre techno-science aura peut être profondément muté. J'ai conversé récemment avec un député qui croit « qu'Astrid est un réacteur nucléaire qui traite les déchets », alors que c'est un surgénérateur à neutrons rapides. Il ignorait que ces machines ne pouvaient fonctionner qu'avec du Sodium comme fluide caloporteur, comme il ignorait que le sodium s'enflammait à l'air et explosait au contact de l'eau. En fait cet énarque ne savait pas faire autre chose que … parler, comme c'est le cas pour l'immense majorité de cette faune parasitaire.

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Cela fait longtemps que je connais ce projet DESERTEC. Plusieurs remarques :

– Le solaire thermique est beaucoup plus intéressant que le photovoltaïque et a aussi une durée de vie plus importante. Il nécessite le fait de mettre en route une production en grande série d'unités standardisées, avec miroirs de Fresnel (qu'on nettoie avec des brosses montées sur des essuie-glaces linéaires ) , échangeurs, turbines à gaz, condenseurs, alternateurs. Des éléments produits en très grande série, sur une échelle planétaire, éventuellement par plusieurs pays, pour que leur coût devienne bas, accessible à tous, à toutes les échelles, depuis le domestique, le village, la ville, jusqu'aux installations industrielles. De plus ces installations ne sont pas grevées par le coût des matériaux servant à créer les cellules photovoltaïques.
– L'obligation de nettoyer les miroirs impose de disposer d'eau en suffisance. Celle-ci peut être obtenue par dessalement d'eau de mer. D'où une préférence pour les installation côtières.
– Une remarque dans un autre ordre d'idée : la côte marocaine, par exemple, se prête idéalement à l'exploitation systématique de l'énergie éolienne.
– Le stockage des calories dans des sels fondus est une technique maîtrisée. Là où des reliefs sont proches ont peut envisager un stockage gravifique, dans des lacs artificiels.
– Le transport d'énergie électrique sur de grandes distances, se chiffrant en milliers de kilomètres, avec 3% de pertes par 1000 km ( renseignez-vous) est également un problème résolu, parfaitement opérationnel : l'énergie électrique est produite sous forme de courant alternatif, dans des alternateurs, puis la tension est élevée dans des transformateurs jusqu'au million de volts. Enfin de courant, « redressé », transformé en courant coutinu, peut être acheminé à travers les océans. Je crois que le record, en mer du nord, doit être de 200 km, ou même plus. La France exporte le courant produit par ses réacteurs nucléaires, installés au pas de Calais, vers l'Angleterre, vie le Channel, de cette façon, sur 70 km. Le Canada (hydroquébec) exploite ses vastes ressources hydrauliques, dans le nord du pays, avec des hauteurs de chute faibles, mais un débit énorme, en acheminant le courant produit sur des milliers de km ( et en traversant le Saint Laurent au passage ).
– Revenant au projet DESERTEC, l'instabilité politique chronique dans les pays du Maghreb, présente ou potentielle, rend ce déploiement de centrales extrêmement problématique, pour ne pas dire impossible. Au mieux cette énergie pourrait profiter aux pays du Maghreb eux-même. Mais d'autres pays ne pourraient s'exposer à un chantage d'interruption de fourniture d'énergie électrique, à la suite d'un changement de régime.
– En règle générale c'est toute l'humanité qui devrait se poser le problème de son alimentation en énergie. La Terre offre x fois la possibilité de satisfaire tous ces besoins pour tous les peuples. Mais cette « démocratie » de n'énergie devrait passer par des bouleversement politiques planétaires. Il en va d'ailleurs des ressources énergétiques, comme des ressources alimentaires, en matière première, du droit à la santé, à l'éducation, etc. C'était René Dumont qui avait dit jadis « L'utopie ou la mort ». Nous en sommes là.
– Avec de l'énergie électrique on peut TOUT faire. On peut dessaler l'eau de la mer, irriguer des terres arides, cultiver là où ça n'avait jamais été envisageable, etc. On peut modifier les reliefs, creuser des canaux.

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« Quand une multinationale exploite une ressource naturelle d'un pays pauvre pour gagner de l'argent et fournir en énergie les pays riches, c'est la définition même du néo-colonialisme. »

Vous ne connaissez visiblement pas l'origine de ce projet. Il n'est pas né du fruit de l'imagination de multinationales cyniques pour exploiter des pays pauvres, mais « sous les auspices du Club de Rome et du Centre National de Recherche sur l'Energie de Jordanie » (source wikipedia). Seulement, vu l'ampleur et la complexité du projet, seules des grandes sociétés sont en mesure de le mettre en œuvre. Parfois, il faut aussi envisager, même si cela fait mal à ses convictions, que des multinationales puissent réaliser des projets vertueux.

De plus, vous ignorez un des points fondamentaux de mon précédent message : l'électricité produite est destinée à être d'abord consommée localement. S'il y a des surplus, éventuellement ils pourront être exportés vers l'Europe, mais ce ne sera pas le cas si les besoins nationaux sont partiellement insatisfaits. Ce serait faire injure à l'intelligence des gouvernements du Maroc, de l'Algérie et de l'Egypte (pour parler des pays s'étant déjà dotés de plans solaires ambitieux) que de croire l'inverse.

Des centrales solaires géantes au Sahara : solution au changement climatique ou néocolonialisme déguisé ?

Quand une multinationale exploite une ressource naturelle d'un pays pauvre pour gagner de l'argent et fournir en énergie les pays riches, c'est la définition même du néo-colonialisme.
Quand on prive d'eau les africains pour faire de électricité pour l'occident, c'est du néo-colonialisme.

C'est effectivement dur à accepter qu'un projet a priori positif : fournir de l'énergie propre pour la « planète » soit autant dévoyé... mais fermer les yeux, c'est tout sauf l'attitude à avoir.

Enfin, et cet article le relève fort justement : le problème n'est pas technologique. Il est sociétal. Nous sommes dans une société qui gaspille d'une manière délirante l'énergie. Et je ne parle pas de laisser - ou non - les lumières allumées dans votre couloir. Je parle d'un gaspillage industriel comme le fait qu'en Hollande on mange les tomates espagnoles et qu'en Espagne, on mange les tomates hollandaises, par exemple. Le capitalisme est fondamentalement gaspilleur : le capitalisme ne peut pas être écologique : il faut produire plus, toujours plus et détruire plus, toujours plus. C'est un cercle vicieux.

Des centrales solaires géantes au Sahara : solution au changement climatique ou néocolonialisme déguisé ?

Je ne pense pas qu'il faille voir du néo-colonialisme dans le projet Desertec. Déjà c'est un projet qui a été proposé par des citoyens et des entreprises privées, pas par des gouvernements occidentaux. Et surtout, son but est d'abord de produire de l'électricité pour les locaux, avant d'ensuite l'exporter, ce qui n'est pas dit dans l'article.

Je crois qu'il faut arrêter de voir du colonialisme dès qu'il y a un rapport commercial, a priori équitable, entre une société publique africaine et des sociétés d'autres pays. Au passage, c'est une société saoudienne qui a gagné l'appel d'offres pour la centrale solaire de Ouarzazate, devant une société japonaise. La vision selon laquelle des Européens de l'Ouest tirent partout les ficelles est dépassée au XXI^e siècle.

Quant à la suggestion de produire l'énergie via des petits systèmes décentralisés, c'est très joli sur le papier, mais :
– cela se ferait très très lentement, là où ce genre de grands projets peut aller plus vite... et sur la question du climat, il y a urgence ;
– le coût de l'énergie serait nettement moins compétitif
– les pays d'Afrique du Nord se priveraient des bénéfices venant de l'exportation d'électricité vers l'Europe

Des centrales solaires géantes au Sahara : solution au changement climatique ou néocolonialisme déguisé ?

> Si vous êtes présent sur les réseaux sociaux, il se peut que vous ayez vu passer cette image, qui montre une minuscule partie du Sahara avec la légende : « L'énergie solaire produite sur cette surface du Sahara fournirait assez d'énergie pour couvrir les besoins du monde entier. »

1. Pas "d'énergie", mais juste "d'electricité" : les camions ou les cargos électriques, c'est pas encore d'actualité.

2. "Le monde entier" ? On va tirer des lignes à haute tension à travers les océans ? Ou on envoie les électrons par Fedex ?

3. Qui va aller nettoyer les panneaux solaires après chaque tempête de sable ?

4. Les panneaux ont une durée de vie d'une vingtaine d'années

5. Vu l'instabilité politique des pays du Maghreb, est-ce vraiment une bonne idée que l'Europe dépende de ces pays pour une part importante de son électricité ?

6. La fabrication (minerais, etc.) et le déploiement (camions, cargos) des panneaux solaires et des éoliennes n'a rien de "propre".

Deux sources d'information parmi d'autres :

"David MacKay, L'énergie durable - pas que du vent - Paris, December 2012"

David Mackay "Energie durable, pas que du vent", Paris décembre 2012
par maarten van der heijden

www.youtube.com/watch?v=BhqQ8IGPEJE#t=30m

Philippe Bihouix, « L'Âge des low tech »

Entretien avec Philippe Bihouix
par Mediapart

www.dailymotion.com/video/x20m2hy

Ça calme.