Mort de Rémi Fraisse : quelles sont les chances que justice soit faite ? - commentaires

Mort de Rémi Fraisse : quelles sont les chances que justice soit faite ?

« Bavures », non. Du Roy est encore, volontairement ou involontairement, dans les descriptions de la police de papa. Une analyse fouillée de la police d'hier comme d'aujourd'hui, celle de Mathieu Rigouste - docteur en sociologie - montre que nous sommes passés à une violence policière industrielle. Lire à ce sujet le passionnant La domination policière - Ed. La Fabrique 2012.
Il faut éclairer les morts et les dizaines de blessés, la coercition contre les classes populaires, les formations visant l'ennemi intérieur, mais surtout changer la structure et les chefs de la police, qui en font un corps néo-fasciste, avec la parfaite adhésion des socialistes comme de la droite. J'en veut pour preuve les réactions de déni et de violoent rejet du meurtre de Rémi Fraisse, par Cazeneuve et autres directeur de la police.

Mort de Rémi Fraisse : quelles sont les chances que justice soit faite ?

La police se permet de beaucoup de choses. ils profitent de leur fonction pour voler et creer une rancoeur aux gens.
Pour moi je le les respecte plus des voleurs des assasins des profiteurs.
Moi aussi je me bat pour recuperer ce qui mon voler. Et maintenant je suis devenu un revolutionnaire grace à eux.

Mort de Rémi Fraisse : quelles sont les chances que justice soit faite ?

« Ce 8 novembre, alors que les manifestations en hommage à Rémi Fraisse étaient interdites à Toulouse et à Rennes, entre 3 000 et 5 000 personnes se sont rassemblées à Paris contre les violences policières. » dites-vous dans votre article .
Malgré l'interdiction et le déploiement ahurissant de forces de police , une très vive et très déterminée manif a eu lieu à Rennes . Voici une petite vidéo de cette manif :
http://www.taranisnews.com/post/102118977308/manif-interdite-les-manifestants-de-rennes

Mort de Rémi Fraisse : quelles sont les chances que justice soit faite ?

Notons au passage que 3 policiers sont morts au cours de manifestations depuis 1970. Tous par balle, le dernier en 1980, deux par des nationalistes corses, un par un viticulteur du sud, rien moins qu'écologiste. Il faudrait éventuellement compléter avec les gendarmes, sur lesquels il n'y a pas de liste en ligne détaillée. Manière de dire que ce regain de violence de la part des forces de l'ordre -ceux qu'on appelait dans un passé lointain « les gardiens de la paix » et les mots ont un sens- est sans rapport avec la réalité du terrain. À ces morts, il faut ajouter les mutilations très graves apportées par les armes dites « non létales » -qui ne le sont d'ailleurs pas toujours. 3 personnes ont perdu un œil lors de la seule journée du 22 février 2014 à Nantes -témoignages 1, 2 et 3. De manière plus générale, il semble bien que quelque chose se soit joué à Gênes en 2001, non pas tant lors de la mort de Carlo Giuliani, mais plutôt dans l'effroyable répression de l'école Diaz -analyse ici.