Le nationalisme, antidote ou poison pour la gauche radicale ? - commentaires Le nationalisme, antidote ou poison pour la gauche radicale ? 2014-08-13T12:48:55Z https://basta.media/le-nationalisme-antidote-ou-poison-pour-la-gauche-radicale#comment2609 2014-08-13T12:48:55Z <p>Cher Ugo,<br class="autobr"> Faire mine de confondre Nation et nationalisme relève du stratagème 32 cité par Schopi dans ses conseils sur <i>l'art d'avoir toujours raison</i>. Ce n'est pas vraiment à porter au crédit d'un « intellectuel ».<br class="autobr"> A lire ci-dessus les différentes appréciations sur ta copie, on peut penser que le fait que papa/maman t'aient payé Sciences-po, n'a pas suffi à t'attribuer une lucidité exceptionnelle en sciences sociales et politiques. Pour parodier un fleuron du cinéma de ta génération, tu as été cassé ! Et ce n'est rien à côté du broyage effectué par Jacques Sapir lui-même, que tu as du échauffer comme la mouche échauffait le cocher. Mais n'en espère aucune « gloire » (si ce n'est le quart d'heure warholien dévolu aux starlettes de téléréalité) : dans cet épisode, la mouche reste une mouche, acteur fortuit et bien involontaire, qui a juste permis à Sapir de préciser certains points à destination des mal-comprenant, révolutionnaires sur canapé qui pensent que l'ennemi est celui dont l'opinion diffère un peu de la leur, et qui se gardent bien de s'attaquer aux vrais parasites de l'humanité, souvent leurs bienfaiteurs et maitres.</p> <p>Arno</p> Le nationalisme, antidote ou poison pour la gauche radicale ? 2014-08-06T21:47:17Z https://basta.media/le-nationalisme-antidote-ou-poison-pour-la-gauche-radicale#comment2599 2014-08-06T21:47:17Z <p>Salut,<br class="autobr"> Bon, dés le titre de l'article, on sent que la confusion sera faite entre aimer son pays et détester les autres. C'est mal parti... l'utilisation des mots en « isme » devrait toujours être mûrement réfléchis. Oui, c'est un fait, les nationalistes utilisent des concepts clés, se les approprient et les contaminent. Le fait est que l'idée de nation est maniée, malaxée par l'extrême droite depuis toujours. Ne pas s'y intéresser, ne pas travailler sur le sujet, c'est lui laisser le morceau à elle seule. Or, c'est une idée puissante, ni bonne ni mauvaise en soi.</p> <p>L'auteur de l'article y confond (avec mauvaise foi ?) nation civique et nation ethnique, comme... l'extrême droite qu'il dénonce ! <br class="autobr"> C'est pourtant pas très compliqué de faire la distinction :<br class="autobr"> Je peux être attaché à l'idée de la nation Française telle que l'a définit la Révolution française, la nation étant le résultat d'un acte d'auto-définition en une volonté du « vivre ensemble », lié par des valeurs communes (nation civique) .<br class="autobr"> L'extrême droite, elle, juge qu'une nation est constitué exclusivement d'individus ayant en commun une culture, une histoire ou une religion, mais surtout des origines ethniques (nation ethnique).</p> <p>Et comme le monde est complexe, et pas binaire, tout cela se nuance et s'entremêle suivant les groupes et les idéologies. Ainsi, on peut être attaché à la vision de 1789, et aimer passionnément la culture de son pays, son histoire.</p> <p>Mais bon, simplifions.</p> <p>Pour connaître les vrais clivages de la société, en trois questions :</p> <p>1_ Faut-il accepter la mondialisation telle quelle est ?<br class="autobr"> 2_ Faut-il accepter le progrès tel qu'il a été pensé depuis deux siècles ?<br class="autobr"> 3_ Faut-il laisser la direction du pays à une élite plutôt que la rendre aux citoyens ?</p> <p>Notez qu'aucun grands partis, toutes tendances confondues, ne parle de la troisième question. L'élection, dans ce qu'elle à d'élitiste, devrais pourtant être un objet de débat.</p> <p>Pour l'instant, beaucoup de gens considèrent que le cadre idéal pour changer quelque chose, quand on a répondu non au trois questions, c'est la nation. Parce que c'est un très vieux niveau d'organisation, que l'on connait bien, qui fonctionne quand même pas mal et... qu'on a que ça ! Si l'union européenne avait clairement répondu non aux trois questions, je pense qu'aujourd'hui l'Europe serait plébiscitée... hélas, elle à dit oui, oui, oui ! ( enfin, yes, yes, yes ! )</p> <p>L'auteur évite aussi soigneusement la question qui fâche : la gauche radicale est internationaliste... et les ultra-capitalistes aussi ! Terrible paradoxe. Or, l'une des causes des défaites de la vraie gauche se situe là. Le combat des internationalistes anti-capitalistes nourri également l'internationalisme de l'ogre ultra-libéral, pour qui tout fait ventre. Sur le terrain de la mondialisation, le capitalisme à toujours un coup d'avance. Le piège est bien fermé, difficile dans sortir sans passer par la case nation.</p> <p>Laisser l'idée de nation en pâture aux extrêmes, sans la définir autrement qu'eux, c'est ne pas comprendre les enjeux profonds qui tiraillent en ce moment la société Française, mais aussi l'ensemble des grands pays européens, et laisser dans leurs mains un outil puissant. Ce n'est pas en essayant de tuer l'idée que l'on avancera, mais bien en affirmant une autre vision de ce qu'est la nation. Une grande nation, changeant de paradigme, pourrait montrer l'exemple et peut être changer le monde. Utopique ? Ouvrez vos livres d'histoire, à l'année 1789...</p> Le nationalisme, antidote ou poison pour la gauche radicale ? 2014-07-26T13:55:43Z https://basta.media/le-nationalisme-antidote-ou-poison-pour-la-gauche-radicale#comment2580 2014-07-26T13:55:43Z <p>Quel charabia ! Que de confusions ! Au lieu de parler de Michéa, il devrait le lire. Ah ! encore un sociologue d'inspiration Bourdivine ! Les pires. (Voir sa sociologie des lycées professionnels). Ils résument à eux-seuls la déliquescence intellectuelle de la « gauche ». D'emblée, un Godwin pour mélanger patriotisme et nationalisme dans l'oubli total de ce qu'est une nation et à quel point elle protège, principalement dans l'exercice de sa souveraineté, le peuple. Et bien sûr, un bon mot valise pour séparer le bon grain gauchiste de l'ivraie nationaliste : souveraineté populaire... beurk.<br class="autobr"> Sans parler de l'islamophobie d'état, etc. C'est sûr que Roubaix, Tourcoing ou Lille-Sud sont à l'aube d'une révolution : celle des barbes et des foulards qui poussent comme des champignons depuis les années 90.<br class="autobr"> Il devrait grandir (sic Lénine) un peu et sortir du vieux Lille...</p> Le nationalisme, antidote ou poison pour la gauche radicale ? 2014-07-20T18:36:04Z https://basta.media/le-nationalisme-antidote-ou-poison-pour-la-gauche-radicale#comment2569 2014-07-20T18:36:04Z <p>Non, Thomas, je ne suis pas un sympathisant du FN mais un militant pro-démocratie. A ce propos, j'ai remarqué que les gauchistes approuvent la démocratie au niveau local et au niveau du fonctionnement des entreprises mais ne veulent pas en entendre parler pour le niveau national.</p> <p>Si la France était une Démocratie au lieu d'être une République, les Français seraient amenés à se prononcer sur la question cruciale de l'immigration et je pense que la majorité d'entre eux déciderait de la stopper ou du moins de la réduire considérablement.</p> <p>Je pense que c'est une des raisons pour lesquelles les gauchistes ne veulent pas entendre parler de la démocratie au niveau national. Les gauchistes sont donc des pseudo-démocrates.</p> Le nationalisme, antidote ou poison pour la gauche radicale ? 2014-07-19T21:24:03Z https://basta.media/le-nationalisme-antidote-ou-poison-pour-la-gauche-radicale#comment2567 2014-07-19T21:24:03Z <p>Tiens, un petit frontiste qui écrit sans faute d'orthographe...</p> <p>M. Palheta fait plein de chouettes propositions à la fin de l'article. Je regarde cela de plus près : il me semble que toutes ne peuvent se faire que dans le cadre national. Disons le cadre étatique, pour éviter des connotations désagréables.</p> <p>Alors, tecniquement, c'est quand même tout de suite plus simple le socialisme dans un seul pays. Et donc vachement plus dangereux...</p> Le nationalisme, antidote ou poison pour la gauche radicale ? 2014-07-19T18:42:21Z https://basta.media/le-nationalisme-antidote-ou-poison-pour-la-gauche-radicale#comment2566 2014-07-19T18:42:21Z <p>Tout homme digne de ce nom se doit d'être nationaliste, car un homme qui n'est pas nationaliste et un homme qui n'aime pas son pays natal, crime suprême. Les gauchistes, qui détestent les nationalistes, vont encore plus loin : ils se réjouissent du remplacement de population qui a lieu en France, ils applaudissent ce « génocide par substitution » (Aimé Césaire). Honte à eux ! Je les invite à émigrer aux Etats-Unis, le pays des immigrés, car là-bas leur amour pathologique des étrangers ne mettra pas en danger l'identité du pays.</p> Le nationalisme, antidote ou poison pour la gauche radicale ? 2014-07-16T19:50:53Z https://basta.media/le-nationalisme-antidote-ou-poison-pour-la-gauche-radicale#comment2555 2014-07-16T19:50:53Z <p>Quelques éléments sur la définition de la frontière :</p> <p>Je trouve pertinente la métaphore biologique.<br class="autobr"> Les cellules sont fermées avec des points précis et conditions d'entrée et de sortie. Si une cellule s'ouvre, elle se vide et meurt.</p> <p>La comparaison écologique : l'interface ou frontière entre deux écosystèmes est la zone avec le plus de flux, la zone la plus riche en terme de biodiversité.</p> <p>La parole à Régis Debray :<br class="autobr"> "Qu'est-ce que c'est qu'une frontière ? C'est quelque chose qui distingue mais pour relier car quand vous ne distinguez pas ce que vous reliez, vous annexez.<br class="autobr"> Donc vous n'êtes plus dans une logique de réciprocité, de reconnaissance de l'autre, vous êtes dans une logique impériale.<br class="autobr"> Donc la frontière oui, c'est le maintien des singularités et des reconnaissances mutuelles, c'est ainsi que je l'ai appris et la frontière est un fait vital pour pas la considérer seulement au point de vue spatial, frontière territoriale. La frontière c'est ce qui fait qu'un individu collectif peut exister, que ce soit aussi bien une religion, une région, une nation, qu'une classe…"</p> <p>Face à la catastrophe mondialisation, l'exigence écologique va nous forcer à relocaliser. C'est un fait.<br class="autobr"> Les solutions ne se trouveront pas à l'échelle globale (mettre d'accord 2 pays c'est difficile, 28 impossible, 140 ?) mais plus localement. <br class="autobr"> Il faut mieux mettre de côté l'idée d'une révolution mondiale pour se concentrer à une échelle où les gens ont le plus de points communs possible. La nation ou la région sont des échelles relativement cohérentes, et ce dépendant des pays bien sûr. Il me semble que Lordon également commence à parler de la nécessité de travailler au maximum à une échelle nationale.</p> <p>Les indépendantistes catalans de gauche affirment que la Catalogne est une très bonne échelle pour amorcer une révolution sociale.</p> Le nationalisme, antidote ou poison pour la gauche radicale ? 2014-07-16T12:07:09Z https://basta.media/le-nationalisme-antidote-ou-poison-pour-la-gauche-radicale#comment2552 2014-07-16T12:07:09Z <p>Ce que l'on doit craindre c'est l'isolement et le confinement politique de « la gauche radicale ». Il s'agit d'un piège stratégique dans lequel elle ne doit pas tomber. Or ce texte n'explicite aucun des <i>enjeux décisifs</i>. C'est le principal reproche que l'on peut faire à l'auteur et à la mouvance dont il exprime l'opinion. <br class="autobr"> Opposer la souveraineté nationale et l'internationalisme conduit à <strong>un faux débat</strong>. On ne connait personne (Sapir, Bernier, Michéa ou autre) qui s'oppose au principe de coopération loyale et à la fraternité entre les peuples. Soutenir la thèse de la souveraineté c'est autre chose que de l'isolationnisme ou de la xénophobie. Quelque chose de plus complexe que de défendre Maastricht ou la monnaie unique au nom d'un internationalisme mal compris (comme ose le faire Mélenchon).<br class="autobr"> <i>Le combat de la gauche radicale est d'abord celui de la souveraineté</i> puisqu'il faut être libre d'ingérence, être en situation de légiférer et s'administrer soi-même avant de proposer quelque réforme que ce soit. Il s'agit d'un préalable incontournable.<br class="autobr"> <i>L'enjeu actuel et décisif de ce mouvement politique est donc de restituer au peuple les instruments essentiels du pouvoir</i>, aujourd'hui détournés par l'Europe de Bruxelles et du bloc atlantiste. Car ces « néo-impériaux » sous l'argument internationaliste de la mondialisation, du « droit des traités » -autre nom de l'ingérence- travaillent activement pour infiltrer, semer confusion et division des forces populaires & citoyennes. Ceci au profit d'une féodalité financière et commerciale prédatrice, de forces d'oppression agissants activement contre les droits démocratiques et la dignité du citoyen. <br class="autobr"> Et c'est par cette lutte, par ce projet libérateur que peut réellement se définir une gauche radicale ; c'est par une épreuve à sa mesure, ce combat contre les menées conjointes de l'impérialisme et de la néo-féodalité (dont le FN représente le bras politique), qu'elle peut connaitre sa nature et son efficacité. Ensuite c'est par réalisme et dévouement à la cause démocratique qu'elle osera s'inscrire dans un projet d'union nationale républicain & fédérateur. Plutôt que d'attendre ce lendemain qui chante il s'agit de proposer des solutions concrètes, actuelle comme dans l'économie sociale et solidaire ou la réforme du droit du bien commun et public. Se préparer à gouverner sans majorité peut-être, en association avec d'autres forces politiques en présence certainement mais avec légitimité démocratique et efficacement puisque tout reste à reconstruire et à innover dans notre pays et chez tant de peuples qui souffrent.</p> Le nationalisme, antidote ou poison pour la gauche radicale ? 2014-07-16T09:43:58Z https://basta.media/le-nationalisme-antidote-ou-poison-pour-la-gauche-radicale#comment2551 2014-07-16T09:43:58Z <p>Lire : « 'Elle repose sur la confusion subtile entre la nation réelle -association politique [de territoires, d'ethnies et de cultures]- et l'idéologie nationaliste. »</p> Le nationalisme, antidote ou poison pour la gauche radicale ? 2014-07-16T08:39:50Z https://basta.media/le-nationalisme-antidote-ou-poison-pour-la-gauche-radicale#comment2550 2014-07-16T08:39:50Z <p>Je n'ai pas compris cet article.. La souveraineté s'applique forcément sur un territoire donné, quel peut-être ce territoire si ce n'est celui de la nation ? Cela me rend-il nationaliste pour autant ?</p> Le nationalisme, antidote ou poison pour la gauche radicale ? 2014-07-16T08:15:59Z https://basta.media/le-nationalisme-antidote-ou-poison-pour-la-gauche-radicale#comment2549 2014-07-16T08:15:59Z <p>Par cette question « Peut-on prétendre sauver la gauche radicale en réhabilitant les frontières, en confondant souveraineté populaire et souveraineté nationale et en lui inoculant ainsi le pire des poisons, celui du nationalisme, fût-il de "gauche" ? » Ugo Palheta pose mal le problème et fatalement répond à coté.<br class="autobr"> 1. Pour "sauver la gauche" il faudrait définir -au-delà du préjugé courant- le contenu de la notion et son niveau de cohérence propre puisque de nombreuses influences sont venues "parasiter" le mouvement ouvrier et progressiste. On peut par ex. parler de "l'anti-communisme" de la gauche socialiste. C'est le premier élément de fracture du mouvement qui distingue une gauche révolutionnaire et celle dite "de gouvernement" favorable à l'oligarchie et soutenue par le bloc atlantiste. Ensuite particulièrement depuis 1968 une gauche hédoniste, libertaire s'est cristallisée autour des valeurs libérales "laisser-faire, laisser passer" qui a finit par s'accommoder des réformes politiques ultra-libérales pour ne mener que des combats secondaires sur les droits de minorités. Premier problème le flou est maintenu sur quelle "gauche" sauver. <br class="autobr"> 2. Bizarrement ce doute se propage sur la problématique suivante. De la même façon qu'aucune limite n'est introduite dans le concept de "gauche" le terme "frontière" pose alors problème. Ce qui sous entend l'assimilation profonde du néo-libéralisme par l'auteur et ses lecteurs : puisqu'il est "interdit d'interdire" comment oser parler d'Etat et de frontière autre que celle de l'utopie ?<br class="autobr"> 3. Finalement la conclusion portant sur une distinction (enfin !) entre souveraineté nationale ou populaire semble des plus factice. Elle repose sur la confusion subtile entre la nation réelle -association politique, éthique et culturelle- et l'idéologie nationaliste. Confusion passant nécessairement par la méconnaissance d'une construction historique -contre la féodalité et l'impérialisme- de l'indépendance et de la souveraineté laissant LIBRE un espace de débat et choix démocratique au peuple. Copie bâclée.</p>