« Face à la dimension criminelle de la crise, les élites sont aveugles, incompétentes ou complices » - commentaires

« Face à la dimension criminelle de la crise, les élites sont aveugles, incompétentes ou complices »

En fait, la bourse n'est pas « nécessaire » pour les investissements... Ce qu'il faudrait, c'est la fermer, ça réorienterait les richesses vers l'économie réelle avec certitude, au moins.

« Face à la dimension criminelle de la crise, les élites sont aveugles, incompétentes ou complices »

L'approche de M.Gayraud est pertinente et courageuse. Il est le flic 2.0.

« Face à la dimension criminelle de la crise, les élites sont aveugles, incompétentes ou complices »

Bonjour,

J'y connais pas grand chose à la finance mais la lecture de cette article m'invite à regarder les éléments avec pragmatismes.
1. La Bourse est nécessaire au financement des entreprises pour l'investissement et la recherche.
2. Ce qui lui fait du tort, c'est le court terme imposé par les actionnaires (labilité de leur investissement) qui se répercute sur la politique générale des chefs d'entreprises (ou chefs de gouvernements) qui n'arrivent plus à gouverner à moyen ou long terme. Le diktat des actionnaires.
3. L'objectivité et l'efficience des marchés est complètement biaisée par un rapport de force engendré par la collecte des informations, des moyens technologiques très sophistiqués et des interventions diverses sur des décideurs politiques.

Alors comment remédier à cela tout en permettant aux citoyens de participer au financement de leur économie ?
Un moyen simple serait d'inciter à la mise en place d'un acteur public entre l'investisseur (ou groupe d'investisseurs) et l'entreprise ou l'état concerné.
Cet acteur imposerait une règle simple : pas de plus-value sur la revente des titres (ou obligations) tant que le titre n'a pas été conservé 5 ans. Possibilité de le revendre avant, mais au mieux au prix d'achat (si la valeur du titre a grimpé).
L'achat ou la revente ne pourrait se faire que par l'intermédiaire de cet acteur public, qui verserait les plus-values engendrées.

Comment inciter au recours de cet intermédiaire public ?
Baisse de la fiscalité sur les dividendes après 5 ans de conservation des titres, sur-taxation des dividendes obtenus avant 5 ans de conservation, hausse des taxes sur les transactions financières, en cas de crise financière : non intervention des États pour secourir les actionnaires qui ne respectent pas le moyen terme, information des risques encourus par les actionnaires court-termistes.

Avantage de ce système :
1. Ramener de la sérénité par une politique à moyen terme pour les entreprises (et les États).
2. Ré intéresser les actionnaires à la gouvernance des entreprises.
3. Éviter les effets bulles spéculatives.
4. Arrêter cette course à l'information, aux moyens technologiques.
5. Inverser le rapport de force entre la finance et l'économie.

Bien sûr, pour arriver à mettre en place un tel système, il faudra que les citoyens se mobilisent en disant basta!

« Face à la dimension criminelle de la crise, les élites sont aveugles, incompétentes ou complices »

Analyse et article excellents, mais une stupéfaction :
– cet article est daté du 05 juin 2014, paroxysme des interventions des Inspecteurs des Finances Sapin, Fabius, Christian Noyer & co pour s'opposer à la justice pénale US et éviter que les dirigeants de la BNP reconnaissent des activités criminelles au regard de la loi US.
On est au cœur de l'analyse de Jean-François Gayraud.

Y-a-t-il une seule force politique en France qui a dénoncé cette mobilisation du gouvernement pour assurer l'impunité à la BNP au lieu de constater les faits et chercher à comprendre ?
Y-a-t-il une seule force politique en France qui comprenne que l'enjeu de la criminalité financière n'est pas une leçon de morale mais des millions de chomeurs et de pauvres ?

Dommage que Jean-François Gayraud n'ait rien dit des manipulations systémiques à City of London sur
– le Libor,
– le marché des devises Forex,
– le marché des matières premières,
– le marché du prix de l'or.

La Justice US a ouvert une instruction début mai 2014 contre 12 banques globales basées à City of London et l'association des banquiers londoniens concernant les manipulations sur le Libor. La BNP est une des 12 : il y en a 11 autres dont Deutsche Bank. Les réactions politiques en Allemagne seront du plus haut intérêt.

Les résultats des stress-tests de la BCE, qui vont commencer à tomber fin juin aussi ...
SAPIN va encore jouer les agents de sécurité de banques FUKUSHIMA pour planquer leurs pratiques et leurs dettes dans les finances publiques ...

« Face à la dimension criminelle de la crise, les élites sont aveugles, incompétentes ou complices »

Bonjour,
le problème est toujours le même, partout où il y en a, c'est celui de la démocratie qui n'existe nulle part dans le monde. il nous faut l'instaurer dans tous les compartiments de notre société. reprendre notre pouvoir et gérer nos affaires nous mêmes, abolir la société hiérarchique et ses élites criminelles
http:objectifdemocratie.org

« Face à la dimension criminelle de la crise, les élites sont aveugles, incompétentes ou complices »

Sinon, une solution sur le papier :

Manifeste : Pour un statut politique du producteur : https://www.youtube.com/watch?v=lRHO5GfKgFY&index=6&list=PL9C4E9847954BBFF4

L'enjeu du salaire : http://wiki.gentilsvirus.org/index.php/L%27enjeu_du_salaire

« Face à la dimension criminelle de la crise, les élites sont aveugles, incompétentes ou complices »

Excellent article de fond dont je partage l'analyse. Cependant, et si ce qui manquait à nos sociétés, était globalement un aspect « spirituel » ? Je ne parle pas de dogme religieux, mais d'un sens qui relie haut et bas. Je pense que la Raison pourrait venir à bout de la crise, changer le système par une logique, mais il y a une composante à ne pas négliger et qui peut expliquer la collaboration à cette dimension criminelle.

Elle l'exprime avec art : Les démons : http://www.infoscenariodepersonne.com/les-demons/

La ruse du sentiment : http://www.infoscenariodepersonne.com/ruse-du-sentiment/