« Je serais tellement plus utile au chômage » - commentaires

« Je serais tellement plus utile au chômage »

Pour changer le systeme, il y a deux façons de faire :
– 1, se battre contre et proposer une alternative. Ça peut prendre du temps et c'est souvent inefficace. La révolution est une idée has been et je crois de moins en moins au concept qui vise à éduquer les consciences.
– 2, rentrer dedans, le comprendre et changer les codes. Ca c'est malin et nombre de partis politiques émergents ont suivis ce chemin. Podemos notamment.
nous n'avons plus de temps à perdre, il faut viser la cible.

« Je serais tellement plus utile au chômage »

Un autre ingénieur libéré, qui pourrait se remplir les poches et préfère qui préfère une action qui a du sens : https://www.youtube.com/watch?v=MPZnCOYxM2M

« Je serais tellement plus utile au chômage »

Çà fait du bien de lire un homme politique qui s'exprime simplement et clairement. Je dis « homme politique » parce que cette parole est politique. Comment ne pas penser à la conversion en lisant. Pris par le boulot, puis libéré...quel beau chemin. Il y a de plus en plus de conversions en ce moment, des gens qui veulent donner du sens à leur vie tout simplement. C'est comme le jour qui se lève, comme la fin de la nuit, si évident pourtant de donner du sens à sa vie. Quoi faire d'autre de sa vie que de lui donner du sens ?

« Je serais tellement plus utile au chômage »

« Ne faisons pas la même erreur que les soviétiques ; la propriété privée est un des fondements de nos sociétés - elle fait partie de l'homme. Ne nous mentons pas à nous-mêmes. »

Il faut bien comprendre que le fondement de notre société capitaliste est la propriété privée LUCRATIVE. qui fonde le salariat.

Il faut également réaliser qu'une société primitive se fonde à la base sur le communisme. Au vrai sens du terme, je vous renvoie au livre « la conquête du pain » de koproktine qui défini bien le mot. C'est d'ailleurs la structure de base de la famille. La propriété dite d'USAGE. Je porte mon slip, j'en ai besoin, il est donc à moi. C'est ce que l'on observe dans les tribus primitive, les producteurs déposent tout au tas, et ceux qui ont besoin se servent. Au moyen age, les communs étaient fort développés, d'ailleurs.

L'idée de propriété privée au sens moderne que vous employé, cette appropriation de bien dont on a pas l'usage, est apparu avec l'économie de production, quand l'humain s'est sédentarisé et a créé l'agriculture et et l'élevage, produisant des excédents pouvant être stockés. Et donc être accaparé.

Non, l'accaparement capitaliste n'est pas humain. C'est un choix de société fait par certains qui l'imposent à tous parce qu'ils en tirent seul l'usage. Et qui par la religion font croire que c'est « humain » et « dans l'ordre naturel des choses ».

De l'origine des inégalités sociales.

« Je serais tellement plus utile au chômage »

Merci pour cette article ..je suis au chômage on va dire pas choix mais également par dépit ,car je ne trouve plus d'intérêt dans se marché de l'emploi ..on oublie le « plaisir » de travailler et s'est bien dommage !
Alors merci

« Je serais tellement plus utile au chômage »

C'est sur je suis bien plus utile au chomage.
Depuis 68, l'annee ou j'ai pris conscience que la vie est précieuse et qu'on n'en a qu'une, « Ne pas perdre ma vie à la gagner » fut mon plan de carrière. Mission accomplie, je n'espère toujours pas etre à la retraite car j'ai encore du boulot .
Surfer sur les mesures avec intelligence, le bénévolat ca paye bien.................... en qualite de vie !
Par exemple
www.partage-culture-sarasvati.org

« Je serais tellement plus utile au chômage »

à moins que vous parliez de votre propre situation ? OUPS
AU temps pour moi !

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« La chance a été de la partie : un ami m'a offert un emploi de rêve, je travaille de chez moi sur des choses que j'aime. Le pied absolu. »

Qui parle de RMI ?

Réfléchissons avant de parler ou d'écrire.

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« Ne faisons pas la même erreur que les soviétiques ; la propriété privée est un des fondements de nos sociétés - elle fait partie de l'homme. Ne nous mentons pas à nous-mêmes. »

Nous sommes des êtres réflexifs, et par conséquent tout discours portant sur notre propre existence est performateur. Dès lors, si un jour nous stipulons que « le partage et la propriété publique sont l'un des fondements de nos sociétés », alors ainsi sera-t-il. L'ouvrage de Proudhon à ce sujet n'a pas pris une ride, je vous le recommande.

« Je serais tellement plus utile au chômage »

L'obsolescence programmée est le porte-drapeau de ce capitalisme qui ne marche que selon la consommation/ demande (pas de demande, « pas de » capitalisme) - le progrès n'est qu'un élargissement de la demande (plus de besoin), et la possibilité d'offre qui se réajuste. La coopération des secteurs d'activité (privé et public) en est un acteur caché encore plus pernicieux. Un simple exemple concret de coopération capitaliste, qqn (« Etre Consommateur ») qui boit régulièrement un soda, s'alimente de mal-bouffe est plus économiquement rentable pour la société que qqn (« Etre Humain ») qui ne boit pas de soda (mais cultive lui même ses oranges et les presse) et mange sain. De fait, l'être Consommateur justifie des dépenses publicitaires (revenus médias), justifie l'emploi de milliers de gens dans la chaîne de valeur de ces cannettes (fabrication cannettes, marketing, matières premières, gestion des déchets,...), dépensera plus peut-être en produits de beauté (comment cacher cette graisse), et sera plus à même de problèmes de santé (hôpitaux, médicaments, docteurs,...) qui rapportent aussi beaucoup d'argent. L'être Humain ne rapporte rien (même si aujourd'hui on tente de l'obliger à acheter des OGM (ce qui nous rapprocherait du schéma précédent).

L'efficacité/ optimisation des processus (remplacement des travailleurs par des systèmes et/ou machines) n'est pas une mauvaise fin en soi - le gaspillage doit être évité. Nous manquons juste de créativité et d'imagination concernant la fonction des « populations remplacées ». Comment pouvons-nous soustraire les esprits brillants des pans les plus rentables et destructeurs ? On ne nous offre pas aujourd'hui de possibilités d'aller au-delà de ce cadre de société capitalistique (« média, opium du XXI^e siècle du peuple »).

Ne faisons pas la même erreur que les soviétiques ; la propriété privée est un des fondements de nos sociétés - elle fait partie de l'homme. Ne nous mentons pas à nous-mêmes.

Quid des points suivants (et voir comment la suite se passerait) :
– avoir une société où le but principal est la santé de ses citoyens (dés le départ). En gros, on régule à fonds tout ce qui est soda, tabac, alcool, plats préparés, OGM,... avec exigence de justification

– le média n'a plus le droit de véhiculer des images de rêves en rapport direct avec des objectifs de consommation - ou se doit de faire une recherche plus approfondie sur la « beauté » (car on en a tous besoin)

– émettre un système de valeur ajoutée plus complet. L'économique n'étant qu'un pan. Mettre en avant d'autres systèmes tels que l'éducation, le social, ... L'instituteur/ prof en Allemagne a tjrs une place importante dans la société (il a un très bon salaire aussi).

– soustraire des pans entiers du système capitaliste. A qualifier de biens non-marchands, et ne pouvant aucunement faire partie de spéculation ou autres. Remettre des limites en place et de l'ordre.

– Conduire l'efficacité et optimisation jusqu'au bout à un niveau macro-économique. Une nouvelle forme de production d'énergie (verte) existe ? Un brevet existe (mais racheté par l'une ou l'autre compagnies pétrolières désireuse de garder ses parts de marché) ? L'état (ou privé) devrait dés lors « exproprier » le procédé sans délai et mettre en place cette forme d'énergie propre.

En résumé comme direction nouvelle, est d'orienter la société vers l'accomplissement de l'individu, de sa connaissance du monde, de son apport qu'il peut avoir au reste de la communauté, de son bien-être, de son « nivellement vers le haut, l'excellence » dans des conditions humaines, en respectant son écosystème.

L'efficacité et optimisation est indispensable pour le progrès ; il suffit juste de redéfinir ce qu'est « progrès » (pas Loanna obèse pour moi en tous les cas).

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J'ai l'impression qu'il faut aller chercher dans le fonctionnement de la monnaie pour trouver la racine du problème. Avec à ce sujet des solutions qui arrivent : http://fr.m.wikipedia.org/wiki/OpenUDC.
A mon sens encore plus puissantes que le revenu de base, puisque c'est un système monétaire qui l'inclut dès le départ. Ce serait hyper utile pour la société, mais comme tu l'expliques, il faut des développeurs qui acceptent de ne pas être payés pour les construire, et donc ça prend beaucoup plus de temps que l'installation de systèmes comme le trading à haute fréquence qui lui rapporte des milliards mais est destructeur socialement.
Des modèles alternatifs de rémunération arrivent, comme le site GITTIP, qui fait passer à l'échelle le modèle utilisé par Paul Jorion (dans la vidéo de l'article), qui était à l'époque l'un des seuls journalistes à parler librement et de manière très approfondie de la crise, car il était rémunéré autour de 2000€ par mois par des dons de ses lecteurs et non par des intermédiaires.
Gittip se positionne par ailleurs comme la première entreprise vraiment ouverte, avec un fonctionnement totalement différent de ce que l'on a l'habitude de voir.
Quelques explications des enjeux ici : http://imaginationforpeople.org/fr/project/gittip/

Ces 2 projets mériteraient un article sur bastamag.

« Je serais tellement plus utile au chômage »

j'ajouterais bien que le problème n'est peut être et surement pas « l'emploi » mais le productivisme, la course à l'optimisation, à la surproduction... et de fait le salariat. Sortir du salariat ce n'est pas sortir de l'emploi. D'ailleurs, « s'employer » à quelque chose c'est même plutôt chercher à donner du sens à sa vie quotidienne en effectuant des actions plus ou moins nécessaires. Et pour moi ça va de produire des objets artisanaux dotés de fonctions d'usage, rendre divers services selon les compétences et la disponibilité en échange d'autres services, acquérir une autonomie par rapport aux objets d'usage quotidien (aménager son habitat, entretenir soi-même ses véhicules...) ce qui amène -c'est essentiel pour s'affranchir- à limiter la consommation et le gaspillage. C'est simple : moins d'argent à dépenser, moins d'argent à gagner, plus de liberté dans la gestion du temps. Et tant pis pour la « croissance »...

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Pour découvrir diverses propositions de revenus inconditionnels de gauche (c'est-à-dire, notamment, suffisants pour vivre), deux livres en particulier, tous deux aux éditions Utopia :
– « Pour un revenu sans conditions » de Baptiste Mylondo ;
– « Un projet de décroissance — Manifeste pour une dotation inconditionnelle d'autonomie » de Vincent Liegey et autres membres du PPLD.
Ainsi que la revue « Mouvements » n°73 (éd. La Découverte).

« Je serais tellement plus utile au chômage »

Un certain nombre de propositions ici :

http://jeanzin.fr/

« Je serais tellement plus utile au chômage »

Comme disait Albert Jacquard :
« L'ingénieur qui loue son intelligence au mois pour améliorer les techniques et les résultats financiers d'une entreprise dont les finalités lui sont totalement inconnues se prostitue-t-il moins que la demoiselle qui loue ses charmes à la demi-heure au profit d'un client dont elle ignore tout ? »

« Je serais tellement plus utile au chômage »

Bravo !
J'ai 45 ans (né en mai 68, rêves mal digérés...).
Je suis Rmiste depuis plus de 10 ans.
En m'engageant comme conseiller et intervenant pour des associations ou causes militantes (non dogmatiques, on n'en est plus là), j'ai fait plus pour la société que la plupart des politiques qui sont passés par le pouvoir durant la même période.
Et pourtant je suis bénévole.
Mon salaire ? Le RMI/ RSA, la pression administrative et morale en cadeau. En face, des lobbyistes, fonctionnaires, élus, haut-cadres, grassement payés à pourrir la société et la planète.
Pour sûr, on marche sur la tête...
Merci pour cet article !