Retrait des pesticides néonicotinoïdes : une mesure urgente ! - commentaires

Retrait des pesticides néonicotinoïdes : une mesure urgente !

À tel point que les Préfets des colonies d'Amérique prennent des dispositions pour accorder des autorisations dérogatoires à l'interdiction des épandages aériens de pesticides sur les bananeraies ( ...et les populations ! ).!
Le pouvoir des Préfets est donc au delà de toute volonté populaire et ne tient compte que de l'autorité des lobbies.
Non, nous ne sommes pas en démocratie et ne l'avons jamais été.

Retrait des pesticides néonicotinoïdes : une mesure urgente !

Bonjour,

Eric « …que si la France devient une Démocratie… »
Là est le vrai problème, si la France était une démocratie
– le bon sens prendrait le dessus lors de l'élaboration d'une loi ou d'un décret et non le copinage et ou la corruption.
– De plus s'il y avait dérives d'une loi ces dérives serait de suite corrigée

Je me tue à le dire depuis des années, que la France n'est qu'une démocratie de façade et un état policier, les préfets avec leurs pouvoirs en sont une des preuves la plus flagrante.

Retrait des pesticides néonicotinoïdes : une mesure urgente !

Soucieux de votre santé ?
Alors,participez à cette enquête sur le lien entre pesticides et problèmes de santé que vous soyez directement exposé ou non , nous le sommes tous à des degrés plus ou moins dramatiques :

Pesticides ou Santé, faut choisir ?

http://web.paysan.free.fr/pesticides/

Retrait des pesticides néonicotinoïdes : une mesure urgente !

Bonsoir Jean, je confirme, l'apiculture est une authentique industrie, je ne fais pas que parler de la France où les petits apiculteurs sont nombreux mais où il existe bel et bien de très gros ( fréquents aux USA ) et le commerce du miel et dérivés est comme la tomate, le jeu des importations.
Par ailleurs les gros apiculteurs représentent un enjeu pour l'agro-industrie, maïs, soja, fruitiers... ce sont des milliers de ruches qui transhument chaque année de monoculture en monoculture.
L'enjeu est le même que pour les petits paysans dont la disparition est programmée ou celle des petits commerçants de proximité au bénéfice de géants de la distribution.
Bien entendu que les petits de tous bords en font toujours les frais, cependant il ne faut pas que l'arbre nous cache la forêt, contrairement aux affirmations apocalyptiques, les abeilles n'engendreront pas la fin de l'humanité par leur affaiblissement ( uniquement dans les populations d'élevages, les abeilles sauvages ne marquent pas ces symptômes ).
Je ne peux être soupçonné de collusion avec l'agro-chimie et ce n'est pas pour défendre un point de vue orienté que je prétends que les seuls néonicotinoïdes seraient en cause, la dégénérescence des reines est aussi en cause par excès de sélections et manque de renouvellement génétique, les apiculteurs qui ont tenté des introductions d'autres espèces ont eu un certain succès, mais pas en termes de rentabilité...
Il est loin le temps où une bonne ruche produisait jusqu'à 75 Kg par année, certains se contentent de 15 à 25 Kg aujourd'hui et la tentation d'extraire le plus possible est plus forte que jamais, induisant une artificialisation de la nutrition et donc un affaiblissement des colonies.
En cause également l'architecture des ruches qui sont encore une fois prévues pour l'ergonomie humaine mais pas pour le fonctionnement de la colonie, mauvaise hygiène, mauvaise aération, les abeilles passent plus de temps à refroidir qu'à butiner !...
Bref, il ne faut pas se polariser sur la France qui est en plus de loin le pays le moins touché par la disparition des colonies, le mal est systémique, comme le reste d'ailleurs !
Si vous ne le connaissez pas je vous recommande chaudement le film passionnant de Dominique Guillet en deux parties, « Le Titanic apicole », très édifiant, on n'y entend que des professionnels et les thèmes sont abordés de tous les points de vue, vous verrez que je ne fantasme pas très cher !!!

Retrait des pesticides néonicotinoïdes : une mesure urgente !

Lionel : bien sur les abeilles ne sont pas les seuls pollinisateurs, et elles ne peuvent pas les remplacer tous.
Mais si on parle de l'abeille (et des pollinisateurs) c'est par ce qu'il existe des apiculteurs. Sinon, mis à part quelques scientifiques , qui parlerait du déclin des pollinisateurs ?
Mais c'est aussi par ce que dans les procédures d'autorisation des pesticides figure uniquement l'évaluation du risque pour l'abeille. Il est question de l'étendre à quelques autres espèces (bourdon...)
Dans l'évaluation on peut dire que l'abeille figure comme « représentante » des insectes utiles (il n'y a pas que les pollinisateurs.
Il ne faut pas fantasmer, il n'y a pas en France d'apiculteurs avec 5 000 ruches, la majorité d'entre eux ont de 200 à500 ruches, et l'apiculture n'est pas une industrie.
Selon vous les apiculteurs « forment un puissant lobby dont dépend l'agro-industrie » la réalité, hélas, est toute autre, ça fait bientôt 20 ans qu'on se bat contre les néonicotinoïdes, et ce n'est pas fini, même si de nombreuses études montrent qu'ils déciment pollinisateurs, oiseaux, poissons et autres organismes aquatiques,etc...

Il est urgent de changer le mode de production agricole, pour préserver notre milieu de vie, mais surtout notre santé, car les pesticides sont partout. Dans l'air, l'eau , les sols, notre alimentation, dans notre corps et cette présence affecte notre descendance, enfants et petits enfants sur plusieurs générations.
Ne nous trompons pas de cible, il est urgent de supprimer l'utilisation des pesticides, ce qui prendra du temps.

« cherchez à qui profite le crime » dites vous, certainement pas aux apiculteurs, dont beaucoup ont disparu en même temps que leurs abeilles.
Les néonicotinoïdes représentent près de 30% des insecticides,utilisés dans plus de 120 pays pour plus de 1000 usages et l'imidaclopride est la seconde molécule la plus vendue dans le monde

Retrait des pesticides néonicotinoïdes : une mesure urgente !

Il est fondamental de réclamer cette interdiction, cependant il faut interdire aussi la totalité des pesticides dont le rapport de l'INSERM met en évidence la présence permanente dans le corps humain et la dangerosité à de faibles doses !
Pour ce qui concerne les abeilles et pollinisateurs, attention de ne pas nous polariser sur un des nombreux aspects de cette question.
En effet Apis mellifera n'est qu'un des représentants de ces espèces, il existe plus de 1500 espèces d'abeilles qui font le même travail et qui sont tout aussi menacées, il y a également les nombreux bourdons qui résistent à des températures plus basses et pollinisent quand les abeilles domestiques sont au lit !
Il y a également les syrphes qui remplissent le même rôle et dont les larves sont insectivores.
Et tous ces insectes remplissent la même fonction dans toutes les conditions, qu'il s'agisse de sécheresse, de froid ou de chaud, de jour et de nuit ( Apis mellifica ne travaille pas la nuit, les papillons, si ! ).
Certes notre abeille visite un grand nombre de fleurs mais la quantité des autres espèces compense plus que largement, alors cherchez à qui profite le crime, l'apiculture est une industrie, les « éleveurs » qui possèdent des cheptels de plus de 5000 ruches parfois forment un puissant lobby dont dépend l'agro-industrie mais la vérité vraie est que notre alimentation dépend infiniment plus de la survie de TOUTES les espèces pollinisatrices et pas uniquement d'Apis mellifera, assez de balivernes, les banquiers ont aussi tenté ( et réussi ) de nous faire croire à leur rôle indispensable.
La biodiversité concerne la vie et pas seulement quelques espèces vivantes qui créent de la plus-value !