Des tomates bretonnes au bon goût d'effet de serre - commentaires

Des tomates bretonnes au bon goût d'effet de serre

J arrive un peu tard dans la conversation ,
Les serres de tomates des conditions inacceptables des chariots chargés par des caisses de kilos pour les grappe 18 caisses par chariot = 180 kilos tracter toutes la journée . Des chariots électrique dangereux en hauteur sur railles souvent qui ne tienne pas donc instable . Des saisonniers traité en comis souvent mal payer 1000 euros 39h/semaines . Ils trouvent toujours des combines pour sous payer . Des conditions de température extrême . ... j en passe harcèlement morale etc il y en a par chez moi ploubazlanec . Il est réellement tant que les lois se penche sur le sujet des serres et des ouvriers qui y travaille .

Des tomates bretonnes au bon goût d'effet de serre

Je travaille comme saisonnière dans des serres « savéol » et ce n'est quand même pas si abominable. D'abord aucun traitement, pas de pesticides, les tomates ne reçoivent aucun produit chimique hormis les nutriments injectés au niveau des racines. Juste de la lutte biologique contre les nuisibles en utilisant les insectes. Un seul produit chimique est appliqué sur les tâches dite de « pourriture » et c'est un fongicide mais il n'est jamais appliqué sur les tomates, et si cela devait arriver de toute façon les tomates seraient invendables car tâchées et abîmées par le produit. Bien sûr on est fatigué en fin de journée, ça s'appelle un travail. Un peu physique qui plus est mais bon. L'avantage c'est qu'il est accessible à tous sans condition de diplôme, or dans le contexte actuel c'est de plus en plus rare. Le plus dur dans ce travail n'est pas la récolte ou l'effeuillage mais le vidage de la serre pendant l'hiver. Le travail « saisonnier » de mars à septembre est bien plus cool. Le vidage des serres : partie la plus physique car les positions du corps sont forcément créatrices de douleurs notamment au dos. Mais comme les positions des ramasseurs d'échalotes... De tout temps il y a eu ce genre de métiers dur physiquement ... on ne fait d'ailleurs pas encore pousser les échalotes hors sol..
Tandis que les tomates on peut moduler la hauteur ou utiliser des chariots assis.. et aménager les conditions de travail pour qu'elles soient moins dures.
Bref, avant de considérer le travail dans les serres de tomates comme difficile bah regardez donc les autres métiers du même style et vous verrez qu'ils sont pléthore !! Le jour où un poste de cadre où ne se salit pas le petit doigt sera moins bien payé qu'un poste d'ouvrier n'est pas venu, hélas ! Il faudrait pour cela reconnaître la pénibilité... les meilleures retraites aux ouvriers... ce serait pourtant parfaitement logique... Mais ce genre de métier ne peut pas disparaître à moins que l'on ne se mette à bouffer que des comprimés !

Enfin, quand aux goût des tomates... celles qui sont cultivées dans nos serres sont très goûteuses, seulement le consommateur plébiscite les tomates rondes rouges classiques... dommage il y a tant de variétés !!

Des tomates bretonnes au bon goût d'effet de serre

des herbicides en hors-sol ? vraiment ? ya pas un peu de désinformation ou d'abus ?

Des tomates bretonnes au bon goût d'effet de serre

Les tomates standardisées telles que nous les connaissons tous on effectivement un goût de carton. Dans ma quête personnelle d'une tomate moins fade, je me suis tourné vers le bio. Ce n'est pas non plus, hélas, la panacée. Sans même parler des arnaques (les mêmes tomates au double du prix), les catégories vendue dans les magasins ne sont souvent pas plus terribles que les non-bios (genre les noires de crimées). Juste plus saines (pas de pesticides). La solution, je l'ai trouvées en les cultivant, tout simplement. C'est tout un nouveau monde (les passionnés de culture bio et de légumes anciens), sympa. Le plus drôle dans l'histoire, c'est que les tomates élevées de cette façon on un goût acidulé. Goût qu'on essaye de réintroduire dans les tomates industrielles (cfr le fructose dans la Kumato...de Syngenta, dont on ne sait pas trop comment elle fut conçue ). Le serpent qui se mord la queue décidément

Des tomates bretonnes au bon goût d'effet de serre

La consommation de gaz par les serristes dans le but de produire du CO2 fait l'objet d'un remboursement de la taxe sur la consommation du gaz naturel (TICGN). Le CO2 ainsi produit est supposé accélerer la photosynthèse, car les conditions météologiques bretonnes ne permettent pas de concurencer la tomate espagnole. Cela peut paraitre abérant mais c'est légal. Il suffit de déposer un dossier de demande de remboursement auprès des douanes, dossier qui par ailleurs est une vraie « usine à gaz »

Des tomates bretonnes au bon goût d'effet de serre

Et en plus, elle ne sont pas bonnes !
Merci pour cet article

Des tomates bretonnes au bon goût d'effet de serre

bravo pour l'article, bonne déscription de la réalité. moi-même j'ai subi pendant 8 mois des conditions de travail monstrueuses dans une de ces « usines vertes », avec comme collègues des humains devenus psychopathes après 20 ans de travail sous serre.
il faut bien manger des tomates, d'accord, mais à la bonne saison et du local. la tomate ça pousse presque partout même dans les pots, sauvez le « fruit du paradis » : boycottez Prince de Bretagne et compagnie !
bon appetit.