Éducation

Grèves et « printemps érable » au Québec

Éducation

par Sophie Chapelle

« Pour un printemps érable », c’est ce qu’affichent les pancartes du mouvement étudiant québécois qui entre dans sa 9e semaine de grève. En ligne de mire du mouvement, la hausse des droits de scolarité de 1 625 $ (1 235 euros) sur cinq ans. Alors que le gouvernement table sur l’essoufflement du mouvement, environ 179 000 étudiants poursuivent la grève.

La Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (Classe) appelle à une grande manifestation le 14 avril, date du 9e anniversaire de l’arrivée au pouvoir du gouvernement Charest. Sous le thème « Vers un printemps québécois », les organisateurs veulent dénoncer certaines décisions des gouvernements provincial et fédéral. « En fait, c’est une grève étudiante, mais on voudrait que ça devienne une lutte populaire », a expliqué une porte-parole de la Classe. Un appel à donner vie à ce printemps québécois a été lancé sur Facebook.