Climat - page 35

Articles

ÉcologiePollutions

Ces mercenaires du lobbying qui aident les gros pollueurs à entraver la lutte contre le réchauffement climatique

Défendre l’huile de palme, verdir l’image des pétroliers, promouvoir le nucléaire, vanter les OGM ou le gaz de schiste... tout en conseillant des organisations écologistes ou en organisant la prochaine conférence sur le climat de Marrakech en 2016. Aucun scrupule ne semble rebuter le petit monde des cabinets de conseil en lobbying et relations publiques. Ces agences de communication jouent un rôle clé pour asseoir l’influence des milieux d’affaires, à l’abri des mécanismes démocratiques. Un nouveau rapport lève le voile sur ces mercenaires de la communication et de l’influence, qui aident les multinationales à prendre la main sur les politiques climatiques.

Par Olivier Petitjean (Observatoire des multinationales)

Ça bouge !

La zone d’action climat : bienvenue au quartier général des mobilisations citoyennes pendant la COP21

La « zone d’action climat » ouvrira ses portes le 7 décembre, à l’espace 104, dans le 19 arrondissement de Paris. De l’expo photo à la pièce de théâtre en passant par des débats et des projections de documentaires, 150 évènements seront proposés jusqu’au 11 décembre, avant la clôture de la COP21. Une assemblée générale quotidienne fera le point sur l’état des négociations à quelques kilomètres de là, au Bourget. Voici l’intégralité du programme.

Par Collectif

Ça bouge !

Un village mondial des alternatives pour agir face au changement climatique

Les samedi 5 et dimanche 6 décembre 2015 se déroule le Village mondial des alternatives à Montreuil, en Seine-Saint-Denis. Ce sera à la fois une grande fête populaire, un lieu de débats et un espace de découverte des alternatives au changement climatique et à la crise écologique. L’équipe de Basta! sera présente dans l’espace des médias libres. On espère vous y retrouver !

Par Collectif

Débats

Employeurs et salariés, riches et pauvres, tous unis pour la transition énergétique, vraiment ?

Chacun y va de ses projections de réduction des émissions de CO2 : se dirige-t-on vers le pire des scénarios, avec une augmentation de la température de la planète de 4°C à la fin du siècle, ou vers le plus vertueux, limité à 2°C ? Dans ce cas, une « transition énergétique » de nos sociétés est indispensable. Mais rien n’est dit sur les transformations subies ou désirées que cette transition implique pour les économies, les modes de vie, les individus, les entreprises ou les institutions, sur la manière de répartir les efforts et d’arbitrer les conflits. Comme si tout le monde, main dans la main et avec le sourire, allait naturellement y œuvrer. Maxime Combes, dans son livre Sortons de l’âge des fossiles, questionne l’actuelle version dépolitisée de la transition. Extraits.

Par Maxime Combes

Écologie

Une majorité de grandes entreprises françaises ne respecteront pas leurs engagements en matière d’émissions de CO2

Parmi les dix plus grosses entreprises sponsors de la COP21, une seule est en mesure de respecter les objectifs de réduction de CO2 fixés par l’Europe. C’est ce que révèle notre investigation, fruit d’un partenariat entre notre Observatoire des multinationales et le Bureau d’analyse sociétale pour une information citoyenne. Cette étude s’appuie sur les émissions réelles de dix grandes entreprises françaises et de leurs chaînes d’approvisionnement. Seule EDF est sur le bon chemin pour véritablement diminuer son empreinte carbone d’ici 2050. Renault obtient une note mitigée. Les plus mauvais élèves sont Engie (ex GDF Suez) et l’industrie du luxe (LVMH et Kering). La plupart des grands groupes préfèrent délocaliser leur pollution dans les pays émergents.

Par Ivan du Roy, Olivier Petitjean (Observatoire des multinationales)

Écologie

Modifier les océans, manipuler l’atmosphère : ces techniques qui visent à refroidir la terre

Gestion du rayonnement solaire, captation et séquestration du CO2 dans les océans ou dans le sol, ces technologies, dites de « géo-ingénierie », font partie des solutions étudiées par la communauté scientifique pour lutter contre le réchauffement du climat. Elles ont même fait leur entrée dans les négociations internationales et à la COP21. Sauf que le recul nécessaire à leur évaluation est insuffisant pour envisager de disséminer des produits dans l’atmosphère ou de manipuler l’environnement sans risques. Basta! en partenariat avec La Revue Dessinée, à paraître le 4 décembre, a enquêté sur ces projets qui ne relèvent plus tout à fait de la science-fiction.

Par Sébastien Vassant, Sophie Chapelle